À l'hôpital de Strasbourg, la pratique du peau à peau privilégiée pour les bébés prématurés
Tenir son bébé sur sa poitrine, tout contre sa peau. Cette pratique porte un nom : le "peau à peau". Une méthode reconnue pour ses nombreux bienfaits. Une pratique priviligée par l'hopital de Strasbourg. #IlsOntLaSolution
En France, près de 50 000 enfants naissent prématurément chaque année. Certains sont des grands prématurés, ils viennent au monde après seulement cinq ou six mois de grossesse. Des bébés de très faibles poids à la naissance, qui voient leur risque de mortalité réduit, grâce au peau à peau.
Cette méthode, qui consiste à déposer le bébé nu directement sur la poitrine de son parent, est adoptée depuis plusieurs années par le service de néonatologie des hôpitaux universitaires de Strasbourg. Ce service est très en pointe dans le domaine des soins apportés aux bébés nés avant terme.
Des bénéfices multiples
Cette technique lancée en Colombie à la fin des années 70, par manque de couveuse, est pratiquée en complément de soins techniques. Ses bienfaits sont multiples : "Le peau à peau a une plus grande stabilité physiologique, plus de sommeil chez l’enfant, il y a aussi un meilleur contrôle de sa température, cette méthode a également des effets bénéfiques aussi à plus long terme puisque ça améliore le développement neurologique", explique le professeur Pierre Kuhnn, chef du service néonatologie du CHU de Strasbourg. Un moyen de ramener ces nouveau-nés à la normale et même plus.
Il a été démontré que ces enfants étaient mieux armés pour gérer le stress. C’est le cas de Youssef et Ibrahim, frères jumeaux sont nés le 11 septembre 2021. Les deux nourrissons pesaient respectivement 590 et 910 grammes. Ils ont entamé le peau à peau quelques heures après leur naissance. Ce contact physique permet de créer le lien d’attachement qui existait dans le ventre de la maman et qui a été rompu très tôt. "Le fait d’être collés contre nous, cela leur permet d’être proche de nous, de sentir aussi nos enfants. Cela nous fait énormément de bien de les voir aussi apaisés", analyse Samir Maameri, le père de Youssef et Ibrahim. Des parents heureux de voir leurs bébés prématurés, poussés en sécurité.
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