Royaume-Uni : une touriste découvre qu'elle souffre d'un cancer du sein grâce à une installation dans un musée
Ce musée, consacré notamment aux illusions d'optiques, dispose d'une salle d'imagerie thermique.
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Visiter un musée peut sauver la vie. Bal Gill, une Britannique de 41 ans, a découvert complètement par hasard qu'elle souffrait d'un cancer du sein, à l'occasion d'une visite au musée Camera Obscura and World of Illusions à Edimbourg (Ecosse), rapportent The Scotsman et la BBC (liens en anglais), mardi 22 octobre. Ce musée, consacré notamment aux illusions d'optique, dispose d'une salle d'imagerie thermique. C'est là que Bal Gill a découvert que son sein gauche présentait une tache de chaleur (rouge) qui le différenciait du sein droit.
La quadragénaire a pris une photo de cette curiosité et, une fois rentrée chez elle, a cherché une explication en ligne. Après avoir découvert que la thermographie pouvait aider à détecter des cancers du sein, Bal Gill a consulté un médecin, lequel a posé le diagnostic d'un cancer à un stade précoce. Cinq mois et trois interventions chirurgicales plus tard, dont une mastectomie, la patiente est considérée comme remise.
Une méthode de dépistage très limitée
"La thermographie a été beaucoup explorée dans les années 1980-1990 pour détecter le cancer du sein", explique Jean-Yves Pierga, oncologue à l'Institut Marie Curie, cité par Allodocteurs.fr. "A partir du moment où il y a une tumeur, l'activité de prolifération des cellules est plus importante, donc il y a une augmentation de la chaleur locale. S’il y a une tumeur, on observe une zone plus chaude autour de la glande mammaire." Mais la thermographie ne peut pas remplacer les IRM pour dépister les tumeurs, explique l'oncologue. "Si le cancer de Bal Gill a nécessité une mastectomie, c'est que la tumeur devait avoir une certaine taille, mais qu'elle n'était pas encore métastatique", ajoute-t-il.
Corinne Balleyguier, responsable du département d'imagerie médicale de l'Institut Gustave Roussy à Villejuif (Val-de-Marne), confirme : "Cette technique [de dépistage] a été abandonnée dans les années 1980 et toutes les tentatives pour la réhabiliter ont échoué. Nous avions fait une étude il y a dix ans avec des caméras thermiques, en photographiant les seins des patientes. Les seuls cancers que nous avons pu voir ont été ceux de plus de quatre centimètres palpables ! Donc cela ne présente aucun intérêt…", rappelle-t-elle à Allodocteurs.fr. En cas de doute face à une masse suspecte, rien ne remplace une consultation médicale.
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