Quelles évolutions si le burn-out devient une maladie professionnelle
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Le groupe socialiste à l'Assemblée nationale veut faire du burn-out une maladie professionnelle. Pour parler de ce mal, les équipes du Soir 3 ont invité le Dr Agnès Martineau-Arbes, médecin du travail.
Le burn-out serait le mal du siècle. Plus d'un actif sur dix serait dans cette situation. Le Dr Agnès Martineau-Arbes lui préfère un autre terme, celui de syndrome d'épuisement professionnel. "Tout simplement, car cela décrit le lent processus qui amène au stade final qui est l'effondrement total" souligne la professionnelle qui définit le syndrome par quatre stades. "Le premier stade est le stade du plaisir au travail, l'enthousiasme, on est très engagé au travail, on adore ce que l'on fait, on est prêt à beaucoup donner. Le problème c'est que l'on est prêt à tout donner et culturellement les entreprises et les salariés ont tendance à favoriser le surengagement. (...) Avec les nouvelles technologies, on finit par grignoter les dimensions privées et sociales pour ne vivre qu'une dimension, celle de la vie professionnelle" explique le Dr Martineau-Arbes.
Des changements à prévoir
Le coût de cet épuisement professionnel pour la collectivité est estimé entre 2 et 3 milliards d'euros par an. Si le burn-out devenait une maladie professionnelle, plusieurs changements seraient à prévoir. "Si les conséquences de l'épuisement professionnel sont reconnus, la dépression au travail, le syndrome d’anxiété généralisé, il va y avoir création d'un tableau de maladie professionnelle qui sera référencé" explique le Dr Martineau-Arbes avant de rajouter: "Il y aura une présomption d'origine. Ce ne sera plus au salarié de prouver que son cas est bien lié au travail mais à l'entreprise de prouver qu'elle a tout mis en place pour que cela n'arrive pas".
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