Pénurie de médicaments : "La situation s'améliore et nous sommes même revenus à la situation d'avant Covid", salue une professionnelle du secteur

"Que les Français se rassurent, ça va mieux", souligne jeudi sur franceinfo Laurence Peyraut, directrice générale du Leem, après cinq dernières années de pénurie.

Article rédigé par franceinfo
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Médicaments en pharmacie, illustration. (VINCENT MICHEL / MAXPPP)
Médicaments en pharmacie, illustration. (VINCENT MICHEL / MAXPPP)

Les ruptures de stock de médicaments ont reculé en 2024 selon une étude des autorités publiées jeudi 27 mars, "la situation s'améliore et nous sommes même revenus à la situation d'avant Covid", salue Laurence Peyraut, directrice générale du Leem, organisation professionnelle des entreprises du médicament sur franceinfo.

"Que les Français se rassurent, ça va mieux", souligne Laurence Peyraut, après cinq dernières années compliquées et un pic observé l'hiver 2022-2023 avec 800 boîtes de médicaments en rupture contre 400 en 2024, selon cette étude menée par de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) en collaboration avec l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Prix "les plus bas d'Europe"

Pour poursuivre les efforts et éviter les pénuries, Laurence Peyraut propose trois solutions : "mettre en place un système unique de déclaration" pour faire remonter les ruptures de stocks dans les pharmacies, ensuite "rationaliser" et "rester concentrer" sur les listes prioritaires de "molécules essentielles". Enfin "changer la politique tarifaire" sur ces molécules "si on veut continuer de produire en France", ce qui se traduit par une augmentation des prix aujourd'hui "les plus bas d'Europe", rappelle Laurence Peyraut.

Elle appelle par ailleurs à une meilleure coordination au niveau européen. "La souveraineté française passe aussi par une souveraineté européenne", plaide-t-elle déplorant des "listes de molécules et des outils différents en France et en Europe". "Simplifions les processus et nous réussirons dans peu de temps à résoudre ce problème complexe", assure Laurence Peyraut.

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