Bronchiolite : une vaste étude confirme l'efficacité du Beyfortus pour prévenir des infections graves

Le nirsevimab, le nom de la molécule, n'est pas un vaccin même s'il est injectable, mais un traitement préventif empêchant le virus d'infecter l'organisme.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Beyfortus, traitement préventif contre la bronchiolite, a été développé par Sanofi, en partenariat avec le britannique AstraZeneca. (FRED TANNEAU / AFP)
Le Beyfortus, traitement préventif contre la bronchiolite, a été développé par Sanofi, en partenariat avec le britannique AstraZeneca. (FRED TANNEAU / AFP)

Il fait partie d'une série de traitements novateurs. Le Beyfortus, destiné à immuniser les bébés contre le principal virus à l'origine de la bronchiolite, est très efficace pour prévenir des infections graves par le virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nourrissons, confirme une vaste analyse publiée vendredi 2 mai dans la revue The Lancet Child & Adolescent Health. Le nirsevimab, le nom de la molécule, n'est pas un vaccin même s'il est injectable, mais un traitement préventif empêchant le virus d'infecter l'organisme.

Si elle est généralement sans gravité, la bronchiolite, qui cause des difficultés respiratoires notamment aux bébés lors des six premiers mois de leur vie, peut parfois conduire à des passages aux urgences et des hospitalisations.

Le risque d'hospitalisation réduit de 83% en moyenne

Des études nationales avaient déjà conclu que ce traitement, développé par Sanofi en partenariat avec le britannique AstraZeneca, avait limité les hospitalisations de bébés, mais la méta-analyse dévoilée vendredi donne le panorama le plus solide jusqu'alors de l'état des connaissances. Elle passe en revue 27 études menées au cours de la saison 2023-2024 du VRS dans cinq pays (France, Italie, Luxembourg, Espagne, Etats-Unis).

Le nirsevimab réduit de 83% en moyenne le risque d'hospitalisation, de 81% les admissions en soins intensifs et de 75% les cas d'infections des voies respiratoires inférieures chez les enfants de 12 mois et moins. Cette immunisation a semblé plus efficace pour prévenir l'hospitalisation des nourrissons de plus de 3 mois (81%) que de ceux de 3 mois ou moins (76%), ont également observé ses auteurs.

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