Nouvel espoir pour le traitement de certains cancers du sein agressifs avec la présentation d'un traitement inédit

Des scientifiques ont présenté les résultats de leur étude lors de la réunion annuelle de la société américaine d'oncologie clinique. Ils pourraient déboucher sur un nouveau traitement de pointe pour les personnes atteintes de certains cancers du sein métastatiques.

franceinfo avec AFP

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Publié le 02/06/2025 14:55 Mis à jour le 02/06/2025 16:38

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Les pharmaciens préparent les traitements pour les patients du service oncologie de l'hôpital de Niort (Deux-Sèvres), le 7 juin 2020. (ERIC POLLET / HANS LUCAS / AFP)

Un nouveau traitement réduit de moitié les risques de progression, voire de décès, dus à une certaine forme de cancer du sein qui n'avait pas vu de progrès thérapeutiques significatifs depuis plus de dix ans, selon une étude publiée lundi 2 juin. Des scientifiques ont présenté les résultats de leur étude lors de la réunion annuelle de la société américaine d'oncologie clinique, qui devraient être soumis aux autorités de réglementation.

Ils pourraient bientôt déboucher sur un nouveau traitement de pointe pour les personnes atteintes d'un cancer du sein métastatique dit "HER2-positif", une forme agressive qui représente 15 à 20% de l'ensemble des cas de cancer du sein. Ces types de cancers sont alimentés par une hyperactivité du gène HER2, qui produit en trop grande quantité une protéine qui aide les cellules cancéreuses à se développer et à se propager. En moyenne, les personnes atteintes de ce type de cancer, une fois métastasé, ont une espérance de vie d'environ cinq ans.

"Voir une amélioration aussi frappante était vraiment impressionnant pour nous : nous avons presque doublé la durée pendant laquelle les patients pouvaient contrôler leur cancer", a déclaré à l'AFP l'oncologue Sara Tolaney, directrice de la division d'oncologie mammaire à l'Institut du cancer Dana-Farber. Actuellement, ce type de cancer est traité via un protocole qui associe chimiothérapie et deux anticorps bloquant les signaux de croissance de la protéine HER2.