L'indemnisation des arrêts-maladies par la Sécurité sociale va baisser à partir de mardi
Cette mesure ne sera cependant pas immédiatement perceptible pour la plupart des salariés qui bénéficient d'un régime de prévoyance souscrit par leur employeur.
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C'est une mesure d'économie estimée à quelque 600 millions d'euros. L'indemnisation des arrêts-maladies par la Sécurité sociale va diminuer à compter de mardi 1er avril. L'indemnité journalière versée par l'Assurance maladie sera désormais égale à la moitié du salaire brut, plafonné à 1,4 smic, contre la moitié du salaire brut plafonné à 1,8 smic jusqu'à maintenant. L'indemnité journalière ne pourra donc pas dépasser 41,47 euros brut, contre un plafond de 53,31 euros brut jusqu'à présent.
Pour tous les salariés gagnant moins de 1,4 smic, la situation reste inchangée, leur indemnité journalière ne dépassant de toute façon pas le plafond. Pour tous les salariés au-dessus de 1,4 smic, la perte pourrait théoriquement aller jusqu'à environ 250 euros par mois. Toutefois, cette baisse ne sera pas immédiatement perceptible pour la plupart des salariés. Un grand nombre d'entre eux bénéficient d'un régime de prévoyance souscrit par leur employeur, qui couvrira la baisse de l'indemnisation versée par l'Assurance-maladie.
Vers une hausse des complémentaires
A terme, la mesure ne sera pas insensible pour les salariés, puisque les régimes de prévoyance vont devoir augmenter leurs cotisations pour tenir compte de cette nouvelle charge. La hausse de cotisation attendue est estimée à 2% en moyenne par les professionnels du secteur, avec toutefois de nettes variations selon les secteurs d'activité. Les salariés sans régime complémentaire, et qui devront donc assumer seuls la réduction de l'indemnisation, s'ils gagnent plus de 1,4 smic, sont notamment les intérimaires, les travailleurs saisonniers, les salariés de particuliers employeurs, ou les salariés en contrat à durée déterminée de courte durée.
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