Grenoble expérimente les bus "renifleurs" de pollution
/2021/12/14/61b8b9925e803_allodocteurs.png)
L'agglomération a installé des capteurs sur une vingtaine de véhicules pour localiser précisément les zones à taux élevés de particules fines et permettre à ses riverains d'adapter leurs trajets quotidiens.
C'est une ville encerclée par les montagnes d'où l'air pollué a du mal à s'échapper... Grenoble est régulièrement touchée par des pics de pollution. Pour mieux comprendre où et quand sévissent les particules fines qui en sont responsables, l'agglomération a lancé une expérimentation unique en France. L'idée est d'ajouter aux capteurs fixes qui existent dans toutes les grandes villes, des capteurs mobiles, embarqués sur le toit d'une vingtaine de bus.
L'avantage de ces "bus renifleurs", c'est qu'ils indiquent aussi les mini-pics de pollution très localisés. "C'est un boîtier électronique qui mesure et remonte les données collectées à une base centralisée pour qu'on puisse connaître en permanence la qualité de l'air dans plusieurs endroits de la ville", explique Boris Quiblier, chef d'équipe à la Société d'Économie Mixte des Transports de l'Agglomération Grenobloise (Semitag).
Des cartes en temps réel
L'objectif de cette expérimentation est de proposer à terme des cartes de la pollution aux particules fines en temps réel avec une marge d'erreur de moins de 10 mètres, afin que chacun puisse adapter ses trajets quotidiens pour protéger sa santé.
Un système qui serait particulièrement précieux pour Anne, une Grenobloise atteinte d'une BPCO. Elle vit avec une assistance en oxygène permanente pour compenser son insuffisance respiratoire. Jusqu'à présent, pendant les pics de pollution, elle évite de sortir de chez elle : "J'ai du mal à respirer, plus qu'à la normale, et puis ça me fait gratter la gorge, ça me pique les yeux et le nez", explique-t-elle. Les futures cartes des zones plus ou moins polluées pourraient lui permettre de trouver des trajets de sortie "sécurisés".
À regarder
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter