En Dordogne, dérogation accordée à l'éleveur qui refusait l'abattage de son troupeau suspecté d'être touché par la tuberculose bovine
Serge Deschamps était à l'origine de la création d'une "VAD", zone de "Vaches à défendre", sur le modèle des ZAD, les "Zones à défendre", pour empêcher que son troupeau, suspecté de tuberculose bovine, soit abattu.
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La préfète de Dordogne a accordé, mercredi 11 juin, une dérogation à l'éleveur qui refusait l'abattage de son troupeau suspecté d'être touché par la tuberculose bovine, rapporte ICI Périgord (ex-France Bleu). Jeudi 5 juin, des éleveurs avaient créé une "VAD", zone de "Vaches à défendre", sur le modèle des ZAD, les "Zones à défendre", pour empêcher la récupération et l'abattage d'un troupeau suspecté de tuberculose bovine appartenant à Serge Deschamps, éleveur à Eyzerac, au nord de Périgueux.
La préfecture avait alors indiqué que l'abattage total était "devenu nécessaire face aux risques sanitaires majeurs que représente la persistance de la tuberculose bovine dans ce cheptel". Quelques jours plus tôt, le 23 mai, seules 13 des 26 vaches avaient été capturées après plusieurs heures de recherche. Serge Deschamps avait entamé une grève de la faim dimanche dernier, le 8 juin, pour dénoncer le protocole sanitaire.
Trois conditions à respecter
Mercredi, la préfecture de Dordogne a donc autorisé l'éleveur à conserver, au moins temporairement, les 14 vaches qui restent sur son exploitation. La préfète Marie Aubert lui a proposé une dérogation à l'abattage total de son troupeau s'il respecte trois conditions. Serge Deschamps doit mettre en place sur son exploitation, "sous quinze jours, un périmètre restreint clôturé et sans contact avec la faune sauvage et la rivière". L'éleveur doit aussi, "sous un mois maximum", installer un "double barriérage étanche autour de cette parcelle isolant les 14 bovins restants du reste de l'exploitation". Enfin, il a l'obligation de réaliser "une première série de tests de recherche de la tuberculose bovine", sous 15 jours, "sous le contrôle et en présence des services vétérinaires de l'État".
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