Covid : un accord entre Pfizer-BioNTech et l'OMS pour apporter 40 millions de doses aux pays défavorisés
Le système Covax, mis en place pour tenter de permettre une distribution équitable des vaccins anti-Covid, a aussi exercé une option avec le fabricant indien de vaccins Serum Institute of India.
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L'Organisation mondiale de la santé et Pfizer-BioNTech ont annoncé vendredi 22 janvier un accord qui doit permettre de fournir 40 millions de doses du vaccin anti-Covid-19 du géant pharmaceutique aux pays défavorisés, à travers le système Covax.
Les doses du vaccin - efficace à 95% - seront fournies "à prix coûtant" et devraient être livrées dans le courant du premier trimestre, a indiqué le patron de Pfizer, Albert Bourla, au cours d'un point de presse avec l'OMS.
Permettre une distribution équitable des vaccins anti-Covid
Le système Covax, mis en place pour tenter de permettre une distribution équitable des vaccins anti-Covid, a aussi exercé une option avec le fabricant indien de vaccins Serum Institute of India (SII) pour 100 millions de doses du vaccin développé AstraZeneca/Oxford.
La majorité de ces doses doit être livrée au courant du premier trimestre. Mais auparavant, l'OMS doit donner son homologation d'urgence à ce vaccin, aux alentours de la mi-février. Quelque 50 millions de doses supplémentaires du vaccin AstraZeneca/Oxford, qui avaient déjà fait l'objet d'un accord, devraient venir s'y ajouter également le mois prochain. Là aussi sous condition que les autres laboratoires, où il sera aussi fabriqué, soient homologués par l'OMS.
"Une nouvelle étape clé pour Covax"
"Ce jour marque une nouvelle étape clé pour Covax", a déclaré le docteur Seth Berkley, patron de Gavi, qui est en charge des commandes et livraisons des vaccins au sein de Covax. Pour autant, bien que l'arrivée de vaccins efficaces contre le Covid-19 "soit une lumière au bout du tunnel", "ce ne sont pas les vaccins tout seuls qui vont nous aider à mettre fin à cette pandémie, c'est la vaccination", a souligné le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Si les campagnes de vaccination ont débuté à la fin de l'année dernière, elle se font à la très grande majorité dans les pays les plus riches. Les besoins sont énormes pour protéger un pourcentage assez important de la population et ainsi limiter la capacité du virus qui donne le Covid-19 de se propager.
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