Covid-19 : le CHRU de Tours va tester sur l'homme un vaccin nasal à partir de fin avril

Les tests menés sur des animaux se sont montrés concluants, le vaccin sera donc bientôt tester sur l'homme.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Touraine
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Temps de lecture : 2min
Ce vaccin pourrait être utilisé pour prévenir des maladies respiratoires comme le Covid, la grippe ou encore la bronchiolite. (CHRU DE TOURS)
Ce vaccin pourrait être utilisé pour prévenir des maladies respiratoires comme le Covid, la grippe ou encore la bronchiolite. (CHRU DE TOURS)

Une équipe de chercheurs de l'Université de Tours (Indre-et-Loire), va tester un vaccin nasal contre le Covid-19 sur l'homme, rapporte "ici Touraine" (ex-France Bleu), vendredi 14 mars. Les essais cliniques vont débuter fin avril, à Tours et à Paris, puis à Saint-Etienne, Lyon et Dijon.

Près de cinq ans après le début des recherches sur la création d'un vaccin nasal contre le Covid-19, les essais du Lovaltech sur des animaux ont été concluants. Si les tests sur l'homme sont concluants aussi, ce vaccin pourrait être utilisé pour prévenir des maladies respiratoires comme le Covid, la grippe ou encore la bronchiolite.

Ce vaccin administré grâce à des pulvérisations dans le nez sera plus efficace que les vaccins intramusculaires qui existent déjà, selon la professeure Isabelle Dimier-Poisson, de l'université de Tours, également cofondatrice de la start-up tourangelle Lovaltech, experte en biotechnologie.

Deux essais cliniques à mener

Les essais cliniques seront menés fin avril au CHRU de Tours puis en juin au Centre d'Investigation Clinique de Cochin-Pasteur, à Paris. 36 volontaires âgés de 18 à 55 ans sont recherchés. "Le premier groupe recevra une faible dose du vaccin, le deuxième groupe, une dose intermédiaire et le troisième groupe une dose plus forte", explique l'infectiologue et vaccinologue Zoha Maakaroun-Vermesse, chargée de superviser les essais.

Une deuxième phase d'essais cliniques est prévue début 2026, à Tours et Paris, mais aussi à Saint-Etienne, Lyon et Dijon, avec cette fois 202 volontaires. Ces tests visent à déterminer si le vaccin en spray nasal est bien toléré et si la réponse immunitaire au niveau des muqueuses nasales est bonne.

Si les essais cliniques sont concluants, le vaccin nasal pourrait être mis sur le marché en 2027 ou 2028, après une troisième phase d'essais et la désignation d'un laboratoire pharmaceutique chargé de la production et de la commercialisation.

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