Tests pour le coronavirus : "Ce qui nous manque, c'est de la place, du personnel, et des réactifs pour faire les analyses", justifie le président des laboratoires Unilabs Eylau
C'est ce manque de main d'oeuvre qui justifie l'attente dans les laboratoires explique Pascal Maillet, mais aussi l'affluence de personnes asymptomatiques.
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On teste "trop tard, et un peu dans le vide" déplorait Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, invité du 8h30 franceinfo jeudi 13 août. Le professeur dénonce des délais "beaucoup trop longs" pour se faire tester. Pascal Maillet, biologiste, président du réseau de laboratoires Unilabs Eylau, lui répond : "Aujourd'hui, ce qui nous manque, c'est de la place, du personnel pour faire des prélèvements, et des réactifs pour faire les analyses", explique-t-il sur franceinfo.
Un effet pervers des tests massifs
"Effectivement, il y a un peu d'attente", reconnaît le biologiste. "Mais depuis quelques temps, il y a une recrudescence de la demande. Il y a eu une ouverture totale à population pour venir se faire dépister, ce qui parfois a un effet pervers, justifie Pascal Maillet. On ne teste plus forcément en priorité les gens qui ont des symptômes parce que tout le monde vient se faire tester. On ne prend pas en priorité les gens qui ont des symptômes qui nécessiteraient d'être testés dans les 24 heures."
Selon le président des laboratoires Unilabs Eylau, il y a un réel manque de personnel et de moyen matériel : "On manque un peu des deux. On a une petite pénurie de personnel, même si notre réseau de laboratoires a permis de recruter un certain nombre de personnes. On est aujourd’hui un peu en difficulté au niveau des réactifs. Les fournisseurs ont beaucoup de mal à suivre la cadence. C'est quand même relativement tendu depuis le début avec les différents fournisseurs."
Aujourd'hui, ce qui nous manque, c'est de la place, du personnel pour faire des prélèvements, et des réactifs pour faire les analyses.
Pascal Maillet, biologisteà franceinfo
"On pourrait former plus de personnes, on a d’ailleurs des recrutements en cours, mais là, ce qui nous bloque aujourd'hui, c'est vraiment le réactif pour analyser", poursuite Pascal Maillet. "On se fait livrer pour dix jours ou quinze jours. Si on voulait développer les tests, on pourrait faire le double et effectivement reprendre dans la journée tous les personnes qui sont asymptomatiques et rendre les résultats en 24 heures", indique le biologiste.
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