Tests PCR imposés aux frontières : le président des Alpes-Maritimes se "réjouit de cette annonce qui a trop tardé"
"Il faudra une montée en puissance", avertit cependant Charles-Ange Ginesy.
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"Je me réjouis de cette annonce qui a trop tardé", a déclaré vendredi 22 janvier ur franceinfo Charles-Ange Ginesy, le président du département des Alpes-Maritimes, après la mise en place d'une obligation de présenter un test PCR négatif à l'entrée sur le territoire français. "Le test PCR à l'arrivée dans notre pays me paraît être une juste mesure, on a besoin de ces mesures-là pour un meilleur contrôle", estime l'élu.
Mais celui qui préside un département frontalier, qui est actuellement l'un les plus touchés par l'épidémie, s''interroge : "Quand quelqu'un arrive sur notre département avec un test PCR positif, qu'est-ce qu'on en fait ? On le confine comment ? On compte sur sa bonne volonté pour obéir aux instructions ? On n'a pas forcément les moyens d'apporter véritablement un confinement", souligne-t-il.
"Les tests PCR sont une nécessité mais ce n'est pas une garantie non plus contre la propagation."
Charles-Ange Ginesy, le président du département des Alpes-Maritimesà franceinfo
Pour Charles-Ange Ginesy, "l'idéal eût été que le contrôle du test soit au départ". Soulignant le fait que les personnes circulant en voiture ou en train ne seront pas soumis au test PCR, il souligne que "la porosité de la frontière est une réalité et les moyens en hommes pour permettre ces contrôles ne sont pas aujourd'hui opérationnels. Il faudra une montée en puissance."
Le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes souhaite que d'autres mesures soient renforcées avec notamment "un contrôle systématique sur les températures dans les aéroports, et d'autres gestes barrière comme les masques". Il salue d'ailleurs "les efforts faits sur la qualité des masques et que ceux qui portent des masques prennent le soin de le changer. Je vois des gens qui portent un masque parfois pendant une semaine", déplore l'élu.
Interrogé sur l'intérêt d'imposer un nouveau confinement à l'échelle de la France, Charles-Ange Ginesy se dit "mesuré" sur la question. Il concède que "c'est la mesure absolue pour lutter contre virus. Mais un confinement massif ne va-t-il pas plus provoquer de dégâts, notamment psychologiques et économiques, qu'une adaptation territoriale ?", s'interroge-t-il.
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