Tests PCR obligatoires pour aller en Corse : "Si on ne le fait pas, on s'expose à une sanction de 135 euros", prévient la préfecture
Se faire tester avant d'embarquer pour la Corse lors des fêtes de fin d'année sera obligatoire.
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Le préfet de Corse l'a annoncé samedi 12 décembre : les personnes souhaitant se rendre sur l'île, durant les fêtes de d'année, devront faire un test PCR ou antigénique 72 heures avant de monter dans l'avion ou d'embarquer sur un bâteau. Cette mesure sera effective dès le 19 décembre et jusqu'au 8 janvier. "Si on ne fait pas le test, on s'expose à une sanction de 135 euros", affirme sur franceinfo François Chazot, le directeur de cabinet du préfet de Corse. Si les résultats de ces tests ne seront pas directement demandés par les différentes compagnies aériennes ou maritimes aux passagers, ces derniers devront remplir une attestation sur l'honneur avant d'embarquer certifiant qu'ils ne sont pas positifs au Covid-19 et ne présentent pas de symptômes.
franceinfo : Qui va vérifier la validité de ces tests ?
François Chazot : Tout d'abord, il y aura une première vérification, une attestation sur l'honneur par la compagnie aérienne qui vérifiera que la personne a bien fait le test. Et ensuite, il y aura des contrôles : des contrôles substantiels, mais pas systématiques. La règle, c'est de faire le test avant. Si on ne l'a pas fait et qu'on prend le bateau ou l'avion, on s'expose à une sanction qui peut aller de 135 euros d'amende pour la première occurence, et qui peut être majorée en cas de récidive.
Ce test doit être fait 72 heures avant de voyager. On peut pourtant être contaminé entre le résultat du test et le voyage.
Les allers-retours qui vont se faire pour la Corse pour les fêtes, ce sont surtout des rapprochements familiaux : c'est souvent des personnes qui ont de la famille en Corse qui vont passer les fêtes avec leur famille ou au contraire, des personnes qui ont passé les fêtes avec leur famille sur le continent et qui reviennent en Corse. Et donc, imaginons que la personne fasse son test 72 heures avant, on peut compter sur la responsabilité des gens qui vont voyager pour éviter les comportements à risque dans les 72 heures qui les sépareront de leur voyage.
Est-ce que vous craignez que cette décision soit cassée ?
C'est une décision qui a été prise en concertation avec les élus, les responsables locaux et les professionnels de santé. Sur l'île, on a fait une concertation à la demande du gouvernement sur ce sujet. On a fait des propositions au gouvernement qui ont été arbitrées. C'est un dispositif qui est en place pour d'autres îles du territoire français, notamment dans les départements d'Outre-Mer, où on doit aussi faire un test 72 heures avant. Et puis, il faut savoir qu'il y a un vrai différentiel de contamination entre la Corse et le Continent. Aujourd'hui en Corse, le taux d'incidence est faible, il est en dessous de 30 pour 100 000, alors qu'on a un taux d'incidence moyen sur le continent, de 110 pour 100 000. De plus, on est une île où on est assez fragiles sur les capacités hospitalières. Voilà pourquoi on a pris cette décision.
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