Réouverture des écoles : "C'est forcément imparfait. C'est forcément incomplet", reconnaît Jean-Michel Blanquer
Le ministre de l'Éducation nationale estime cependant que "ce qui est important, c'est l'amorce du retour à l'école". Rentrer en septembre aurait été une "solution de facilité".
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"C'est forcément imparfait. C'est forcément incomplet. Nous l'assumons, évidemment, mais je crois que chacun peut comprendre que ce qui est important, c'est l'amorce du retour à l'école", a déclaré Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale vendredi 8 mai sur France Inter, au sujet de la réouverture des écoles à partir du 11 mai, début du déconfinement.
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"Il y a 50 500 écoles en France : on a à peu près 80 à 85% des écoles qui seront ouvertes", a-t-il estimé. Un million d'enfants environ vont retourner en classe la semaine prochaine. "Ce serait plus simple de dire on rentre en septembre ou on rentre quand on découvre un vaccin. Ça aurait été la solution de facilité", a-t-il dit. Jean-Michel Blanquer a invoqué "le droit à l'éducation chevillée au corps" et a appelé à "avancer pragmatiquement pour un retour des enfants".
Le ministre a aussi justifié ce retour en classe par "des problèmes sociaux extrêmement importants qui s'aggravent" avec le confinement.
Il y a des enfants qui ne mangent pas à leur faim en ce moment, qui sont battus à la maison, qui ont perdu de vue nos professeurs.
Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationaleà France Inter
"On a besoin de ce retour à l'école, notamment des plus défavorisés et même des enfants de toutes les classes sociales qui ont besoin tout simplement de retrouver leurs camarades", insiste le ministre.
En cas de coronavirus suspecté ou affirmé, "très probable" que la classe ferme
Les collègues et les lycées restent eux fermés pour le moment. Pour les départements en vert, un retour en classe pour les élèves de 6e et 5e est envisagé à compter du 18 mai. Jean-Michel Blanquer "pense qu'on aura une proportion plus forte de collégiens que d'écoliers, mais il est encore trop tôt pour le dire".
Et si jamais une classe présentait un cas suspect ou affirmé de coronavirus, le ministre a indiqué qu'il "était très probable" que cette classe, "voire toute l'école ferme pendant quinze jours". "C'est ce que nous avions commencé à faire lorsqu'on a eu les premiers foyers", a-t-il précisé, affirmant que "ce sont les autorités de santé qui indiquent la décision à prendre".
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