Rencontre entre Emmanuel Macron et le Pr Raoult à Marseille : "Tant mieux s'il en sort quelque chose de positif pour les patients", estime Renaud Muselier
Renaud Muselier, médecin et président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, estime que le Pr Raoult qui défend un traitement contre le Covid-19 utilisant un dérivé de la chloroquine, "est un grand médecin, un grand scientifique".
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2020/04/09/phpxSLCg6.jpg)
"Je soutiens le Pr Raoult parce que c'est un être humain remarquable, un vrai grand scientifique et un grand médecin", a déclaré ce jeudi sur franceinfo, Renaud Muselier, médecin et président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, après la visite jeudi 9 avril d'Emmanuel Macron à l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée dirigé par le Pr Didier Raoult à Marseille. Le scientifique défend un traitement controversé contre le Covid-19 utilisant un dérivé de la chloroquine. Après cette rencontre, "tant mieux s'il en sort quelque chose de positif pour les patients", estime Renaud Muselier.
>> Coronavirus : retrouvez toutes les informations dans notre direct
"Je veux qu'il y ait une doctrine assez simple pour nos malades", a ajouté Renaud Muselier qui ne comprend pas pourquoi on empêche les médecins de "prescrire ce cocktail médicamenteux qui est assez simple sans contre-indications majeures avec une posologie que l'on connaît parfaitement, ce n'est pas possible".
Que signifie cette visite d'Emmanuel Macron au Professeur Raoult, c'est une manière de reconnaître son travail ?
Renaud Muselier : Je le pense fondamentalement, il faut voir à quel point le Pr Raoult qui est une sommité mondiale a été vilipendé, moqué, tout cela n'a aucun sens quand on parle de la vie, de la mort des gens, donc si on peut amener un peu de raison dans tout ça, on réalisera quand même aujourd'hui que, dans les Bouches-du-Rhône, nous avons 6,73 décès pour 100 000 habitants, contre 32 en Ile-de-France, 18 en Corse, 13 dans le Rhône, avec une moyenne nationale de 9,98. On a 2,5 % des Marseillais qui ont été testés, ce qui fait la population la plus testée au monde. Il est obligé, le président Emmanuel Macron, d'écouter ces résultats et de sortir de la caricature qui a été faite pour aller au contact et je crois que c'est important. J'ai contribué incontestablement au contact entre ces deux hommes et tant mieux s'il en sort quelque chose de positif pour les patients.
Vous-mêmes qui êtes médecin, qu'est-ce qui vous pousse à porter votre soutien au professeur Raoult ?
Le Pr Raoult, est un homme que je connais depuis très longtemps, j'ai toujours travaillé avec lui. Je suis médecin, j'ai soigné quatre membres de ma famille qui avaient été contaminés, 9 de mes collaborateurs, 17 personnes à la région et une centaine de mes patients. Aucun n'est parti en réanimation, aucun n'est mort, aucun n'a eu des effets secondaires. Tout cela mis bout à bout, ça fait beaucoup de sérieux, beaucoup de résultats et beaucoup d'espérance. Aujourd'hui vous avez besoin d'avoir de l'espoir de retrouver votre santé. Et aujourd'hui quel espoir on peut donner ? Soyez confinés, et quand vous toussez trop, allez en réanimation, peut-être qu'on pourra vous sauver ? C'est épouvantable pour un médecin d'avoir ça comme outil thérapeutique à sa disposition, c'est insupportable. Au moins là, on a une stratégie de dépistage de masse, de choix immédiats, d'hospitalisation potentielle et toujours la recherche, voilà pourquoi je soutiens le Pr Raoult parce que c'est un être humain remarquable, un vrai grand scientifique et un grand médecin.
Vous voudriez que le traitement du Covid-19 par l'hydroxychloroquine soit généralisé en France ?
Je veux qu'il y ait une doctrine assez simple pour nos malades. La France n'a pas des IHU (institut hospitalo-universitaire) partout, on a cette chance incroyable de l'avoir ici [à Marseille]. Je veux qu'il y ait une doctrine qui est assez simple pour nos patients, pour nous les médecins, qu'ils puissent prescrire ce traitement. Le fait de ne pas pouvoir prescrire ce cocktail médicamenteux qui est assez simple, sans contre-indications majeures avec une posologie, que l'on connaît parfaitement, ce n'est pas possible. On ne parle pas d'automédication, on parle de confier à des médecins des traitements pour des patients comme on le fait tous les jours. Pourquoi nous empêcher de le faire quand on a des résultats positifs ? Les scientifiques, qui ont un mode d'emploi... qu'ils cherchent en temps de paix mais quand on est en guerre on fait de la médecine de guerre et dans la médecine de guerre on n'a qu'un seul traitement possible qui ne fait de mal à personne et manifestement le Pr Raoult a des résultats. On a la capacité d'avoir quelque chose sous la main, servons-nous en quand on sait que ça ne fait de mal à personne.
À regarder
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
-
Bac sans calculette : les conseils de Lucas Maths
-
Menace des drones : la France déploie ses armes
-
Un couple sauvé des eaux au Mexique
-
Ces méthodes spectaculaires contre les courses-poursuites
-
Opération anti-drogue : 400 policiers mobilisés à Grenoble
-
En Turquie, une femme sauvée in extremis devant un tramway
-
14 milliards d'impôts en plus, qui va payer ?
-
Gaza : comment désarmer le Hamas ?
-
Menace sur les réseaux : 100 000 euros pour t*er un juge
-
Cédric Jubillar : 30 ans requis contre l'accusé
-
Impôts, retraites, que prévoit le budget 2026 ?
-
Rihanna, reine des streams sans rien faire
-
Que changera la suspension de la réforme des retraites si elle est votée ?
-
Salaire : êtes-vous prêts à jouer la transparence ?
-
Ici, des collégiens dorment à la rue
-
Nouvelle éruption d'un volcan dans l'est de l'Indonésie
-
Cœur artificiel : l'angoisse des greffés Carmat
-
Pourquoi le vote du budget peut te concerner
-
Le nouveau ministre du Travail rouvre les débats sur les retraites
-
Laurent Nuñez, nouveau ministère de l'Intérieur, se confie sur les attentats de 2015
-
Adèle Exarchopoulos : "Quand le monde se résigne à banaliser la violence... Ce qui reste, c'est le collectif"
-
Un mois après sa mort, le message de Charlie Kirk résonne encore
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter