''Pourquoi ça nous tombe dessus ?'' : à l'hôpital de Laval, qui reçoit les nouveaux cas de coronavirus, le moral des soignants au plus bas
C’est dans cet hôpital de la capitale de la Mayenne, classée à vulnérabilité élevée, comme la Guyanne et Mayotte, que sont soignés les malades du département.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2020/07/17/php5uka8B.jpg)
"Il y a beaucoup de questions, y compris du personnel. Pourquoi ça nous tombe dessus ? Qu'est ce qu'on a fait de pire que les autres ?" Le docteur Noémie Gaudré et ses collègues croyaient en avoir fini avec le coronavirus, jusqu'à l'apparition de nouveaux cas. Las, classée département à vulnérabilité élevée, comme la Guyanne et Mayotte, la Mayenne compte une petite dizaine de foyers de contagion, avec cinquante nouveaux cas pour 100 000 habitants détectés cette semaine. La préfecture a ordonné mercredi le port du masque obligatoire dans les lieux publics clos dans six communes, dont Laval, où sont soignés les malades du département.
/2020/07/17/php2NNv5B.jpg)
"Effectivement, soupire le docteur Gaudré, on avait peut être un peu arrêté de mettre des masques quand on se baladait dans la rue, dans les magasins... Mais pas plus qu'ailleurs !"
Je pense qu'il n'y a pas de culpabilité à chercher quelque part... Ce sont malheureusement des petits clusters, qui repartent avec de petits foyers...
Docteur Noémie Gaudréà franceinfo
Sept petits foyers épidémiques ont été recensés à ce jour en Mayenne. Sept, c'est également le nombre de patients hospitalisés en ce moment à l’hôpital de Laval. Impossible pour les journalistes de les approcher. C'est donc par téléphone qu'Afissatou, qui se trouvait dans une chambre à quelques mètres de nous, nous répond. "Dans le contexte, indique le docteur Gaudré, on préfère que ça se fasse par téléphone parce qu'on essaye d'éviter au maximum les contacts extérieurs." Afissatou a été contaminée par des amis qui travaillaient dans un des foyers de contagion, un abattoir. Et il y a deux semaines elle a ressenti les premiers symptômes. "J'avais un goût fade dans la bouche et je ne respirais pas beaucoup...", indique-t-elle.
Afissatou est un peu fatiguée et nous écourtons la communication, mais avant de raccrocher, la jeune femme tient à rappeler l'importance des gestes barrières. "Je veux dire aux gens qu'ils se protègent, qu'ils mettent un masque...", rappelle-t-elle, elle qui se lavait tout le temps les mains. Une bonne nouvelle quand même pour Afissatou : les médecins envisagent sa sortie de l’hôpital dans les prochains jours.
À regarder
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter