Nouveau monde. Détection et éradication du coronavirus : les futurs masques seront hyper high-tech
Alors que le port du masque sur le visage se généralise et risque de durer, des chercheurs travaillent pour le rendre de plus en plus performant.
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Tant qu’à porter un masque, autant qu’il soit utile au-delà du simple effet barrière. Dans le futur, certains masques seront peut-être capables de détecter le coronavirus (article en anglais).
Des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) et de l’université Harvard y travaillent. Ils ont déjà mis au point des capteurs capables de détecter les virus Zika et Ebola. Ils sont en train d’adapter leur technologie au nouveau coronavirus. Ils espèrent pouvoir intégrer leurs capteurs dans des masques. Il suffirait de tousser ou simplement de respirer un certain temps. En cas de test positif, les capteurs s’allument en couleur. Ce ne serait pas visible à l’œil nu, il faut éclairer le masque avec un fluorimètre, un appareil spécial réservé aux personnels soignants.
Des masques capables d’éliminer le virus
Le site Futura Tech nous apprend que plusieurs équipes s'intéressent à l'élimination du virus directement au niveau des masques. Par exemple, avec de la lumière, des rayons ultraviolets (article en anglais), capables de neutraliser toutes les particules retenues dans le tissu. Des chercheurs travaillent aussi sur l’utilisation du graphène, un matériau à base de carbone plein de promesses. Et même le sel : au Canada, des chercheurs de l’université d’Alberta essayent de créer un masque recouvert d’une fine couche de sel, qui aurait le pouvoir de neutraliser le coronavirus. Enfin, une marque chinoise d’électronique, Huami, promet de lancer, d’ici six mois à un an, un masque qu’il suffira de brancher quelques minutes sur une prise USB pour le désinfecter. En plus, celui-ci sera fabriqué dans un matériau transparent, ce qui permettra de déverrouiller son smartphone par reconnaissance faciale.
Une puce pour compter le nombre de lavages
En attendant, il faut se contenter de masques en tissu, qui doivent être lavés mais seulement un certain nombre de fois. Or, pas facile de savoir si on a lavé son masque 15 fois ou 20 fois, sachant qu’après 20 lavages il faut le jeter. Une entreprise française, UBI Solutions, spécialisée dans les puces RFID (Radio frequency identification, radio-identification en français) a mis au point un système pour compter le nombre de lavages des draps d’hôpitaux. Ils ont eu l’idée d’adapter leur technologie aux masques en tissu. Avec une application sur smartphone, on peut savoir exactement combien de fois on a lavé son masque.
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