Des propos "à l'emporte-pièce" : Olivier Véran répond sèchement à Nicolas Bedos qui lance un appel à arrêter les masques et les gestes barrières
Dans son audition au Sénat, Olivier Véran, le ministre de la Santé est revenu sur le post sur les réseaux sociaux de Nicolas Bedos appellant à arrêter les masques et les mesures de lutte contre le Covid-19. Olivier Véran dénonce des propos "à l'emporte-pièce" et "un effet de tribune".
"Je pense que dans la période, on doit être extrêmement attentif, surtout quand on a beaucoup d'écoute autour de soi, à notre façon de nous exprimer et au message que nous véhiculons", a réagi jeudi 24 septembre Olivier Véran, le ministre de la Santé, au message Instagram diffusé par Nicolas Bedos. Au lendemain de l'annonce de nouvelles restrictions sanitaires dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, le comédien appelle à arrêter "les masques et les confinements". "Vivez à fond, tombez malade", "Nous devons vivre quitte à en mourir", "Embrassons-nous, crevons", écrit notamment l'artiste qui dénonce "un monde de pisse-froid et de donneurs de leçons".
Devant la commission d'enquête du Sénat, le ministre de la Santé a vivement critiqué le comédien. "Vivre quitte à en mourir, c'est une phrase à l'emporte-pièce qu'on peut lancer sur un blog, sur un compte Instagram. On peut faire un effet de tribune ou c'est peut être un exutoire personnel", lance Olivier Véran qui juge les propos de Nicolas Bedos irresponsables.
"Imposer aux gens de prendre soin des autres"
"Je pourrais comprendre ce type de réflexion si elle emportait des conséquences sur sa seule santé. On ne peut pas imposer aux gens de prendre soin d'eux malgré eux, mais on peut imposer aux gens de prendre soin des autres malgré eux." Le ministre rappelle par exemple que "la ceinture de sécurité, dans une voiture, n'a pas que pour but de protéger le conducteur, elle a pour but aussi de protéger les autres".
Le ministre de la Santé affirme qu'une "société qui déciderait de faire l'impasse sur ses vieux, une société qui déciderait de faire l'impasse sur ses fragiles, sur ses précaires et sur des morts évitables, ce n'est pas une société dans laquelle j'ai été élevé et dans laquelle j'ai envie d'éduquer mes enfants".
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