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Martinique : "Impossible de rouvrir les collèges et lycées en mai", prévient le président de la collectivité

Alfred Marie-Jeanne a mis en avant la question de l'équipement des personnels chargés notamment du nettoyage des locaux.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 24/04/2020 07:35 Mis à jour le 24/04/2020 07:38

Temps de lecture : 1min

Vue aérienne de l'anse d'Arlet, en Martinique, le 1er avril 2020.  (FREDERIC HEDELIN / ONLY FRANCE / AFP) — Vue aérienne de l'anse d'Arlet, en Martinique, le 1er avril 2020. (FREDERIC HEDELIN / ONLY FRANCE / AFP)

En Martinique, "il s'avère impossible de rouvrir les collèges et les lycées aux scolaires en mai", a affirmé jeudi 23 avril le président du Conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique. Lors de la visioconférence organisée par le Premier ministre Edouard Philippe avec tous les présidents de région, Alfred Marie-Jeanne a indiqué qu'"il ne saurait être question d'exposer les scolaires et les personnels au risque de contamination" au coronavirus, selon une copie de son discours.

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Fort du soutien des maires et présidents d'établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de l'île, mais aussi des syndicats enseignants et d'associations de parents d'élèves, il a exposé les raisons pour lesquelles la Martinique ne rouvrira pas ses collèges et lycées le 11 mai.

Un manque de masques

Alfred Marie-Jeanne a mis en avant la question de l'équipement des personnels chargés notamment du nettoyage des locaux. Selon lui, il faut équiper 1 000 agents "à raison de trois masques par jour au minimum". Or, "le stock existant en masques", autant que "l'incertitude d'arrivée de nouveaux stocks" ne permettent pas de "répondre à cette exigence".

Pour l'élu martiniquais, "une organisation pédagogique doit être déployée pour achever l'accompagnement scolaire et pour assurer la rentrée en septembre".

Ces propos interviennent au lendemain de la décision du maire du Prêcheur, ville du nord de la Martinique, de ne pas rouvrir l'école de sa commune le 11 mai. Marcelin Nadeau appelle tous les maires de l'île à se concerter pour prendre une position commune sur le sujet.