Manifestations contre le confinement en Allemagne : "L'extrême droite utilise ces rassemblements comme un cheval de Troie"
De nouvelles manifestations contre les restrictions dues à la pandémie sont prévues ce week-end en Allemagne. Des milliers de personnes ne croient pas au coronavirus et l'accusent d'être une arme des capitalistes. Certains accusent l'extrême droite de manipuler ces foules.
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"Wir sind das Volk" ("Nous sommes le peuple"), crient des milliers d'Allemands rassemblés à Stuttgart, Berlin, ou encore Francfort. C'était le cri de ralliement des Allemands de l'Est contre la dictature communiste, à l'automne 1989. Un slogan depuis récupéré par l'extrême droite et utilisé depuis quelques jours dans ces nouvelles manifestations contre le port du masque et les mesures de restriction dues à la pandémie, pourtant beaucoup plus souples qu'en France.
Je vais me révolter et j'enjoins tous mes concitoyens et concitoyennes à faire de même : descendre dans la rue et se révolter !
Un manifestant contre les gestes barrières
Ce mouvement inquiète les autorités. Depuis plusieurs semaines, il ne cesse de prendre l'ampleur et les foules sont de plus en plus en nombreuses. Parmi les personnes rassemblées, des militants d'extrême droite, de l'ultra-gauche, des anti-vaccins, des anarchistes, et des complotistes de tout bord qui ne croient pas en l'existence du Covid-19. Ils soutiennent que c'est l'arme des capitalistes.
"Une stratégie classique de l'extrême droite"
"Ils disent : 'nous ne sommes pas la droite, nous ne sommes pas la gauche, nous sommes libres' !", analyse Katharine Nocun. L'ancienne directrice politique du parti Pirate connaît bien cette nébuleuse. Elle vient d'écrire un livre sur eux : "Malheureusement, c'est une stratégie classique de l'extrême droite, qui utilise ces manifestations comme un cheval de Troie pour imposer son agenda à la société toute entière".
Les services de renseignements observent de près ces manifestations. C'est que le gouvernement craint pour la cohésion de la société. La plupart des attaques de l'extrême droite menée l'année dernière ont été perpétrées par des complotistes.
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