Le "gilet jaune" Christophe Chalençon a passé quelques heures en garde à vue, son avocat dénonce des moyens "totalement disproportionnés"
Recherché depuis des appels à faire tomber le gouvernement diffusés sur les réseaux sociaux, le militant interpellé lundi soir à Paris a été placé en garde à vue mardi matin. Celle-ci a été levée en fin de matinée, selon son avocat.
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La garde à vue de Christophe Chalençon, ex-figure des "gilets jaunes", entamée mardi 12 mai au matin, a été levée après quelques heures, a appris franceinfo auprès de son avocat. Le militant originaire du Vaucluse était entendu dans les locaux de l'Office central pour la répression des violences aux personnes à Nanterre (Hauts-de-Seine), avaient appris franceinfo et France Bleu Vaucluse de source proche de l'enquête.
Christophe Chalençon avait été interpellé lundi soir à Paris et était recherché après la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux il y a quelques jours, dans laquelle il appelait notamment à faire tomber le gouvernement et à lever des armées citoyennes. Son avocat, Maître Philippe de Veulle, a dénoncé des moyens "totalement disproportionnés".
Soupçonné de "provocation à s’armer contre l’autorité de l’État"
Christophe Chalençon était soupçonné notamment de "provocation à s’armer contre l’autorité de l’État". Maître Philippe de Veulle assure que son client n’a jamais eu l’intention de renverser le gouvernement. Christophe Chalençon a été interpellé lundi 11 mai vers 18h30 place d’Italie à Paris à la suite d'un mandat de recherche émis contre lui par le parquet de Carpentras (Vaucluse), au motif qu'il ne s'est pas rendu à une convocation du tribunal.
La justice voulait l'interroger sur la vidéo qu'il a diffusée le 8 mai dernier sur Facebook. Il y appelait notamment à faire tomber le gouvernement et à lever des armées citoyennes. "Nous allons assiéger Paris lundi jour de déconfinement, avec d'anciens généraux qui préparent le plan pour verrouiller Paris", disait-il.
Tête de liste aux élections européennes l’an passé, ce forgeron de profession avait déjà appelé l'armée à prendre la tête du pays, au début du mouvement des "gilets jaunes", et suscité une crise diplomatique avec l'Italie en rencontrant le vice-président du Conseil italien et chef de file du Mouvement 5 étoiles Luigi Di Maio.
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