Le confinement a amélioré de manière conséquente la qualité de l'air en Île-de-France selon Airparif
D'après l'organisme, les polluants réglementés, principalement issus du trafic, sont en baisse de 20% à 35% selon les semaines, et jusqu’à 50% le long du trafic routier.
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Les mesures de confinement mises en place par le gouvernement du 17 mars au 11 mai 2020 ont apporté une amélioration conséquente de la qualité de l’air en Ile-de-France, selon le dernier bilan publié vendredi 15 mai par Airparif.
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Les polluants réglementés sensiblement en baisse
Cette amélioration est particulièrement sensible pour les polluants réglementés, principalement issus du trafic comme le dioxyde d’azote. Ils sont en baisse de 20% à 35% selon les semaines, et jusqu’à 50% le long du trafic routier.
L'organisme chargé de la surveillance de la qualité de l'air en Île-de-France souligne que pour les particules réglementées, les PM10 (inférieures à 10 micromètres, plus petites qu’une cellule), l'impact est moins important. Une diminution de 7% a été observée sur la période du 17 mars au 27 avril. Airparif l'explique par le nombre plus important de sources (trafic, chauffages, agriculture, chantiers notamment). Les concentrations sont également très sensibles aux variations météorologiques, précise Airparif. L'organisme a aussi noté que, lors de l’épisode de pollution du 28 mars, l’analyse de la composition chimique des particules fines a mis en évidence l’impact important de l’agriculture.
Une diminution de moitié des particules ultrafines les plus petites
Au-delà de ces polluants réglementés, les particules ultrafines (inférieures à 100 nanomètres), ont diminué de l’ordre de 30%. Ces particules sont principalement liées au trafic, routier et aérien, dans les agglomérations.
Enfin l’observation des particules ultrafines dans Paris, avant et pendant le confinement, met en évidence un impact plus important du confinement sur ce type de pollution. Une diminution de 30% des concentrations de ces particules a été enregistrée. Cette baisse est encore plus importante sur la gamme des particules ultrafines les plus petites (inférieures à 20 nanomètres), avec une baisse de l’ordre de 50% entre le 16 février et 18 avril 2020.
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