Le billet sciences. Une étude du CHU de Besançon aide à mieux traiter le Covid-19
Même s'il n'y a pas encore de traitement sûr à 100% ou de médicament qui empêche d'attraper le Covid-19, la médecine a fait beaucoup de progrès depuis le début de l'épidémie pour mieux traiter les patients, notamment au Centre hospitalier de Besançon.
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Depuis une semaine, l’équipe de radiologues et cliniciens de l’hôpital franc-comtois reçoit de nombreux messages de félicitations de la part de collègues. Il faut dire qu’ils ont publié dans la revue internationale Radiology, une étude sur le traitement de l’embolie pulmonaire chez les patients atteints de Covid-19. Cette étude donne de l’espoir aux malades et aux soignants parce qu'ils sont souvent surpris des effets du virus et des réactions très variés des patients face à ses attaques.
Covid-19 et embolie pulmonaire
En fait, leur travail permet de mieux repérer les effets de virus. Jusqu'à présent les consignes pour les patients hospitalisés dans un état sérieux étaient de pratiquer un scanner du thorax pour voir l’état de ses poumons et la progression du virus. Chez certains patients cet examen ne montrait pas grand-chose pourtant ils devaient quand même être intubés, aller en réanimation avec un gros risque de mortalité.
Mais le professeur Eric Delabrousse et ses collègues ont changé d’approche : le manque d’oxygène peut être lié aux poumons, mais aussi à la circulation du sang. Et si cela ne venait pas d'un problème dans le moteur mais plutôt dans les tuyaux ? Ils ont donc pratiqué sur un groupe de 100 patients un angioscanner : une radio des veines et des artères avec un produit de contraste pour repérer par exemple s'il y a des caillots, des lésions aux organes.
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Ils ont découvert que 23% souffraient d’embolie pulmonaire. Une proportion très importante même si le groupe de patients est peu élevé ; leur constat de cliniciens confirme une étude faite aux États-Unis et des constats aussi faits en France sur ce type de problème.
Une meilleure prise en charge des patients
Ces travaux permettent aujourd'hui aux soignants de repérer plus vite les effets du virus sur certains patients et de pouvoir leur proposer un autre traitement que ceux de ventilation très lourds dans les services de réanimation, où les patients sont plongés dans le coma. Parce qu’il y a le mal et il y a aussi supporter les traitements contre le mal. Une embolie pulmonaire peut être fatale mais il y a aussi des traitements pour la soigner notamment avec des anticoagulants : des médicaments pour fluidifier le sang. Aujourd’hui, les patients en réanimation au CHU de Besançon reçoivent ce traitement comme dans d’autres hôpitaux de la région Grand-Est. Cela ne les sauve pas tous mais cela en sauve une partie, les médecins en sont convaincus.
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