"Il faut environ 100 000 travailleurs par mois pour tenir toute la saison" : Didier Guillaume justifie l'arrivée de saisonniers européens
Ils "seront en quatorzaine sur l’exploitation agricole" et "ne pourront vraisemblablement pas sortir", assure le ministre qui admet toutefois qu'ils ne seront pas testés avant leur arrivée.
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Alors que les travailleurs saisonniers européens pourront bientôt venir prêter main-forte aux agriculteurs français malgré la pandémie de coronavirus, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume précise mercredi 20 mai sur franceinfo qu’après leur arrivée "ils seront en quatorzaine sur l’exploitation agricole" et qu’ils "ne pourront vraisemblablement pas sortir". Cette autorisation exceptionnelle de voyager dans l’espace Schengen malgré la fermeture des frontières est nécessaire parce qu’il "faut environ 100 000 travailleurs saisonniers par mois pour tenir toute la saison", tandis que "15 000 Françaises et Français ont aidé dans les exploitations agricoles" pendant le début de la saison.
Ils ne seront pas testés avant d'arriver en France parce que c'est très compliqué de les mettre en quatorzaine dans leur pays.
Didier Guillaume, ministre de l'Agricultureà franceinfo
"Mais ils seront en quatorzaine sur l'exploitation agricole, ajoute le ministre. Ils ne pourront pas se mélanger avec d'autres et donc ils seront surveillés, évidemment", explique le ministre. "Le soir, ils ne pourront vraisemblablement pas sortir", ajoute-il, tout en précisant que le Premier ministre allait "prendre son instruction ce matin", donc qu'on aurait "des précisions dans la journée".
Ces travailleurs peuvent venir à deux conditions : "La première condition, c'est qu’ils aient un contrat de travail établi par l'exploitation agricole et la deuxième condition, c'est évidemment se soumettre à un protocole sanitaire. Nous avons fait un guide de bonnes pratiques qui est lié à la fois aux conditions de travail et un guide de bonnes pratiques très important lié aux conditions d’hébergement", par exemple "aucun travailleur ne va être à moins d'un mètre ou deux mètres d’un autre" et "les travailleurs saisonniers souvent sont dans des dortoirs, sont à 5-6, ce ne sera pas possible".
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