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Hong Kong : un ministre démissionne après avoir été vu dans une fête en pleine vague de Covid-19

Des photos de la fête, montrant des dignitaires faire du karaoké et poser sans masque, avaient fuité dans la presse de Hong Kong, et la cheffe du gouvernement avait ordonné une enquête.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 31/01/2022 07:49 Mis à jour le 31/01/2022 08:13

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L'ancien ministre hongkongais de l'Intérieur, Caspar Tsui, le 10 septembre 2021 à Hong Kong. (XINHUA / AFP) — L'ancien ministre hongkongais de l'Intérieur, Caspar Tsui, le 10 septembre 2021 à Hong Kong. (XINHUA / AFP)

Un ministre de Hong Kong a démissionné lundi 31 janvier après avoir été vu dans une fête d'anniversaire avec plus de 200 personnes, au moment où les autorités avaient demandé à la population d'éviter les rassemblements pour prévenir la propagation du Covid-19. Le ministre des Affaires intérieures, Caspar Tsui, était l'une des figures montantes de l'establishment pro-Pékin à Hong Kong.

Le 3 janvier, plus de 200 convives avaient participé, dans un bar à tapas espagnol, à la fête d'anniversaire de Witman Hung, le représentant de la ville à l'Assemblée nationale populaire de Chine. De nombreux dignitaires, parmi lesquels Caspar Tsui ainsi que les chefs de la police et de l'agence anticorruption, figuraient parmi les invités. "Etant l'un des principaux responsables chargés de la lutte contre l'épidémie, je n'ai pas donné le meilleur exemple", a reconnu le ministre.

Même si la fête d'anniversaire n'était pas illégale, elle a eu lieu trois jours après que les autorités sanitaires de la ville ont recommandé à la population d'éviter les grands rassemblements. L'apparition récente de foyers épidémiques liés aux variants Delta et Omicron ont entraîné un nouveau durcissement des restrictions à Hong Kong, largement épargné par la pandémie de Covid-19 au prix d'une politique draconienne d'isolement, de dépistage, de traçage de cas et de mesures-barrières. Cette affaire embarrasse le gouvernement de la cheffe de l'exécutif Carrie Lam, dont le mandat, qui s'achève en mars, a été marqué par les grandes manifestations pro-démocratie de 2019 et par la vaste répression de la dissidence qui a suivi.