Dépistage du Covid-19 dans les établissements scolaires : peu de tests et pas de détection directe du variant britannique
Les tests dans les écoles, les collèges et les lycées se font encore au compte-gouttes, sans traque directe du variant britannique.
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"Je pense que c'est important pour la profession de savoir où on en est par rapport au virus, pour pouvoir agir vite en cas de test positif", confie Yann. Ce professeur d’éducation physique et sportive au lycée professionnel Émile-Zola, à Aix-en-Provence, est venu faire un test antigénique sur sa pause déjeuner. Dans l'académie d'Aix-Marseille, les dépistages ont commencé dès la rentrée de janvier. Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé un objectif d’un million de tests par mois pour les élèves et les enseignants. Mais ce dépistage massif du Covid-19 tarde à se mettre en place. Sans parler du variant britannique, qui inquiète pourtant tant les autorités, mais qui n'est pas traqué directement.
Dans ce lycée aixois, par exemple, les places pour se faire dépister sont rares. "Ici, tous les enseignants d'Aix-en-Provence sont concernés, il y avait 132 place sur deux jours, et le planning a été rempli très rapidement", explique Elisabeth Portigliatti, la proviseure. 132 places pour toute la ville, alors que ce lycée compte, à lui seul, 170 professeurs et 2 000 élèves.
Traque du variant britannique : une simple question
Concernant le variant britannique, Noura, infirmière scolaire, a simplement dû rajouter une ligne à son questionnaire : "Depuis le milieu de la semaine, on nous a demandé de poser systématiquement la question à tous les personnels qui se sont portés volontaires pour être dépistés : s'ils avaient fait un voyage, ou s'ils avaient été en contact avec quelqu'un, qui, possiblement, pourrait être infecté par ce variant."
Mais avec ces tests antigéniques, impossible de savoir si le patient positif est contaminé par le variant. S’il y a suspicion, c’est retour à la case départ : il faut refaire un test PCR, cette fois, pour qu’il puisse être séquencé.
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