Coronavirus : des laboratoires critiqués pour ne pas faire assez de tests en région parisienne
Dans une récente interview au Parisien, le ministre de la Santé Olivier Véran a récemment pointé 30 laboratoires d'analyses médicales qui n'effectuent pas de tests de dépistage du coronavirus.
Si on peut désormais se faire dépister sans ordonnance contre le coronavirus, il n'est pas toujours facile de trouver un créneau. Les laboratoires sont surchargés, il faut attendre plusieurs jours pour un rendez-vous ou faire la queue, parfois des heures, pour se faire tester sans rendez-vous. Dans une récente interview au Parisien, le ministre de la santé Olivier Véran a donné un coup de griffe aux laboratoires d'analyses médicales car certains ne jouent pas le jeu.
Des critiques injustes selon les directeurs de laboratoire
Dans cette interview, Olivier Veran pointe du doigt les 30 laboratoires qui ne font pas de tests de dépistage du coronavirus dans la région parisienne. Des critiques injustes, estiment les patrons de laboratoire qui, disent-ils, font des prélèvements du matin au soir, y compris le week-end, parfois sous des tentes, dans la rue ou en drive.
Et lorsqu'un laboratoire ne fait pas de tests Covid, c'est parce qu'un ou plusieurs membres du personnel sont fragiles ou ont été malades. Une explication que donne Frédéric Yanni, le directeur médical de Biogroup qui possède 600 laboratoires en France, dont 200 en région parisienne. "C'est vrai qu'il y a certains sites qui ne le font pas parce que vous avez par exemple un biologiste qui est diabétique, qui se met en retrait, explique Frédéric Yanni. Et ils ont un exercice libéral, on ne peut pas les forcer. Mais la plupart des sites font des dépistages", assure-t-il.
Dans notre groupe, on est de l'ordre de 90% (de tests) et on vise 100%. Et souvent quand vous avez un site qui éventuellement ne le fait pas, il y en a un autre à moins de 300 ou 400 mètres qui le fait.
Frédéric Yanni, directeur médical de Biogroupà franceinfo
Et même si les 30 laboratoires cités par le ministre jouaient le jeu, on serait encore loin des 700 000 tests par semaine annoncés lors du déconfinement. Un total qui n'a jamais été atteint et ce sera encore plus difficile dans les semaines qui viennent car de plus en plus de candidats aux tests vont entendre cette réponse quand ils appellent un laboratoire : "On a arrêté les prises de rendez-vous. On n'a plus de tests. On est complets toute cette semaine et fermés au mois d'août".
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