Déconfinement : l'attestation de déplacement dans les transports en Ile-de-France sera-t-elle exigée durant le week-end ?
Cette attestation, nécessaire aux heures de pointe, sera exigée du lundi au samedi inclus.
Se déconfiner oui, mais en respectant les règles. A partir de lundi 11 mai, il faudra être muni de l'une des deux attestations en vigueur pour voyager aux heures de pointe dans les transports publics d'Ile-de-France. Dans le cadre de notre opération #OnVousRépond, un internaute nous demande ainsi dans le live de franceinfo : "L'attestation de déplacement pour le travail nouvellement demandée à compter du 11 mai sera-t-elle exigée aussi pour les week-ends ?"
>> Suivez les dernières informations sur l'épidémie dans notre direct
Afin d'éviter l'afflux de voyageurs, peu compatible avec la vigilance de mise face à l'épidémie de Covid-19 dans une région classée "rouge", les transports en commun franciliens seront réservés à certaines heures aux personnes détenant une attestation de leur employeur ou ayant rempli une "auto-attestation dérogatoire" en raison d'un "motif impérieux" de déplacement (accompagner ses enfants à l'école, aller chez le médecin, se rendre à une convocation de la justice ou de la police...). Cette seconde attestation devra aussi être remplie par les non-salariés qui auront besoin de se rendre au travail. Vous pouvez trouvez une version provisoire de la première, et une version définitive de la seconde, dans cet article.
Des contrôles en semaine et le samedi seulement
Ces attestations seront contrôlées entre "6h30 et 9h30" puis "entre 16 heures et 19 heures", "du lundi au vendredi", avait dans un premier temps indiqué la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, lors de la présentation du plan national de transports. En réalité, les attestations seront nécessaires "tous les jours ouvrables, soit du lundi au samedi", précise à franceinfo la préfecture d'Ile-de-France. "Les dimanches et les jours fériés" ne sont donc pas concernés par cette obligation et en dehors de ces plages horaires, l'utilisation des transports publics dans la région sera également libre, "dans les limites autorisées par la distanciation sociale", selon l'élue.
Par ailleurs, les autorités promettent une "tolérance pour les premiers jours", et les sanctions ne seront appliquées qu'à partir de mercredi 13 mai, a prévenu le secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebarri. Sans ces attestations, les usagers risquent en effet 135 euros d'amende. Idem s'ils ne portent pas de masque –lequel sera obligatoire dans les transports publics pour toute personne âgée de plus de 11 ans.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter