Covid-19 : "Tout se jouera sur notre capacité à contrôler la progression du variant anglais", selon le professeur Arnaud Fontanet
"Si on continue sur cette trajectoire (...) le variant deviendra majoritaire autour du 1er mars", prévient l'épidémiologiste, membre du Conseil scientifique, dans un entretien au "Journal du dimanche".
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Faut-il s'attendre, inévitablement, à de nouvelles mesures pour mieux lutter contre l'épidémie de Covid-19 ? "Tout se jouera sur notre capacité à contrôler la progression du variant anglais. C'est désormais lui qui donne le la, et qui imposera de nouvelles restrictions le cas échéant", répond l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, dans un entretien au Journal du dimanche, publié dimanche 7 février.
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Le variant du Sars-CoV-2 apparu au Royaume-Uni, plus contagieux, était responsable de 3,3% des nouvelles contaminations en France début janvier, et de 14% à la fin du mois, rappelle le professeur.
"Si on continue sur cette trajectoire (...), on atteindra 30-35% à la mi-février et le nombre d'admissions à l'hôpital sera alors autour de 2 000 par jour. Le variant deviendra majoritaire autour du 1er mars."
Arnaud Fontanet, épidémiologisteau "Journal du Dimanche"
Interrogé sur la décision de ne pas confiner à nouveau les Français, Arnaud Fontanet déclare qu'un confinement, "s'il avait été accepté par la population, aurait permis de soulager les hôpitaux et de reprendre le contrôle de l'épidémie". "Sans confinement, les chances de contrôler l'épidémie sont minces", souligne l'épidémiologiste. "Mais le coût économique, social et scolaire aurait été très élevé", reconnaît-il. Le gouvernement pourrait "être contraint plus tardivement au reconfinement" si la situation se dégrade, prévient-il.
"La transmission se fait beaucoup en famille ou entre amis"
Arnaud Fontanet détaille par ailleurs auprès du Journal du Dimanche les lieux de contamination relevés par la troisième étude ComCor pour l'Institut Pasteur, venant confirmer les deux premières. "La transmission se fait beaucoup en famille ou entre amis", relève-t-il.
"Le télétravail protège mais les contaminations sont moins fréquentes au bureau qu'en octobre", ajoute l'épidémiologiste, qui note toutefois des transmissions via le covoiturage, "sans doute car l'espace est réduit et le port du masque pas systématique".
Les commerces, lieux religieux et transports publics n'accroissent pas "le risque d'infection" selon cette étude, assure le professeur.
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