Covid-19 : "On a encore entre les mains les moyens de faire écraser cette courbe de contaminations", selon l'ARS Île-de-France
L'Agence régionale de santé d’Île-de-France appelle sur franceinfo à la "responsabilisation" des Franciliens.
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"Notre responsabilité, c'est de se préparer à tous les scénarios", mais "on a entre les mains, encore, les moyens de faire écraser cette courbe de contaminations", a déclaré vendredi 18 septembre sur franceinfo Aurélien Rousseau, directeur général de l’Agence régional de santé d’Île-de-France. Cette dernière vient de faire des recommandations pour endiguer l'épidémie de coronavirus alors que la situation s'aggrave en région parisienne, "un message de responsabilisation" envers la population selon Aurélien Rousseau.
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"On sait que si on n'arrive pas à faire baisser ce nombre de contaminations dans quinze jours, c'est l'hôpital qui va subir une vague. Or, aujourd'hui, d'ores et déjà, les chiffres sont élevés. On est à 20% des capacités de réanimation de la région (parisienne) qui sont occupées par de patients Covid-19", a expliqué Aurélien Rousseau.
franceinfo : Les foyers sont-ils les premières causes de contamination ?
Aurélien Rousseau : Aujourd'hui dans le foyer, dans la famille, on se sent en sécurité. Puis toute la journée à Paris notamment on porte le masque. Donc, on a tendance à baisser la garde quand on est chez soi. Or, on voit qu'aujourd'hui, c'est un des facteurs principaux de contamination et surtout de contamination de publics fragiles, notamment quand on se retrouve avec ses grands-parents ou quand on se retrouve à des mariages. C'est ce qu'on constate tous les jours. Donc, le message qu'on a passé avec le préfet de la région d'Île-de-France et le préfet de police, ce n'est pas un message de culpabilisation. Ce n'est pas un message pour faire peur. C'est un message de responsabilisation parce qu'en fait ce qu'il faut faire, on sait comment se protéger. Ces fameux gestes barrières, on en entend beaucoup parler, mais c'est quand même eux qui sont de très loin les plus efficaces.
C'est un dernier avertissement ?
On a souhaité, avec les préfets, faire un acte de transparence pour dire voilà où on en est. On sait que si on n'arrive pas à faire baisser ce nombre de contaminations dans quinze jours, c'est l'hôpital qui va subir une vague. Or, aujourd'hui, d'ores et déjà, les chiffres sont élevés.
On est à 20% des capacités de réanimation de la région qui sont occupées par de patients Covid-19. Or par rapport à mars dernier, on ne va pas pouvoir déprogrammer massivement les opérations.
Aurélien Rousseau, directeur général de l’ARS d’Île-de-Franceà franceinfo
On voulait faire cet acte de transparence parce qu'il y a de la responsabilité individuelle. Ce n'est pas pour se dédouaner, nous pouvoirs publics, mais c'est ensemble qu'on peut y arriver et on peut encore y arriver.
Les hôpitaux sont-ils prêts à accueillir une nouvelle vague ?
En ce qui a été fait, c'est de revérifier avec les établissements qu'ils étaient tous en préparation de crise. Que les cellules de crise étaient actives, revérifier la liste des personnels mobilisables. On a fait cette vérification pour préparer et pour ne pas, au moment où il faudra encore plus monter en puissance, être à côté de la plaque parce que tel ou tel personnel, en fait, n'est pas là, étant en vacances, etc. Oui, il y a une tension. Oui, elle va être très forte sur le système hospitalier. Les soignants sont fatigués, ils ont connu une première vague extrêmement difficile. On n'est pas au stade où on doit déprogrammer. Ça va être le cas sans doute dans des régions. En Île-de-France ce n'est pas le cas, mais notre responsabilité, c'est de préparer à tous les scénarios. Le pire n'est jamais sûr, mais il faut qu'on se prépare à toutes les éventualités. On a entre les mains, encore, les moyens de faire écraser cette courbe de contaminations et donc faire baisser la pression sur le système de santé.
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