Covid-19 : le Parlement donne son feu vert à une prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 1er juin
La majorité n'a pas fait le plein et le projet de loi de prorogation a été validé par 278 votes pour, 193 contre et 13 abstentions.
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Un vote sans enthousiasme. Par un ultime vote de l'Assemblée, le Parlement a donné, mardi 9 février, son feu vert à une prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 1er juin, malgré l'opposition de la droite comme de la gauche. La majorité n'a pas fait le plein et le projet de loi de prorogation a été validé par 278 votes pour, 193 contre et 13 abstentions.
Créé en mars 2020 face à l'épidémie de Covid-19, l'état d'urgence sanitaire est la base, notamment, du couvre-feu national à 18 heures. Ce régime "boîte à outils" permet aussi les mesures de restriction ou d'interdiction de déplacements, des rassemblements ou des ouvertures des établissements, sur tout ou partie du territoire, ainsi que des confinements partiels ou complets de la population.
L'exécutif n'hésitera "pas à prendre (ses) responsabilités" en cas de "dégradation forte et rapide" des indicateurs sanitaires, a affirmé le Premier ministre Jean Castex. Notamment face aux variants, "les prorogations successives sont une nécessité, pas un échec, pas un gadget", a insisté le secrétaire d'Etat Adrien Taquet devant les députés.
L'opposition dénonce une "banalisation" de ce régime particulier
L'urgence sanitaire a été en vigueur du 23 mars au 10 juillet 2020, puis réinstaurée le 17 octobre. Le Parlement l'a prorogée une première fois jusqu'au 16 février, puis mardi jusqu'au 1er juin.
Quasiment tous les députés hors majorité ont voté contre. Les parlementaires relayent la lassitude de la population et le ras-le-bol des restaurateurs, stations de ski ou encore des étudiants, voire les menaces de désobéissance.
Au-delà, droite comme gauche dénoncent une "banalisation" de ce régime particulier. Le gouvernement "ne doit pas nous entraîner dans des tunnels où le Parlement ne peut se réunir et évaluer l'action publique", fait valoir le député LR Philippe Gosselin. Le Sénat dominé par la droite avait donné son accord, en première lecture, pour une prorogation jusqu'au 3 mai... et prévu un vote du Parlement au bout d'un mois en cas de reconfinement, en vain.
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