Covid-19 : Agnès Buzyn, Edouard Philippe et Olivier Véran bénéficient d'un non-lieu sur leur gestion de l'épidémie

L'ancien ministre de la Santé Olvier Véran a déclaré "qu'il ne ressentait ni joie, ni soulagement" à l'annonce de cette décision.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Montage photo d'Edouard Philippe, d'Olivier Véran et d'Agnès Buzyn. (LUDOVIC MARIN,JOEL SAGET / AFP)
Montage photo d'Edouard Philippe, d'Olivier Véran et d'Agnès Buzyn. (LUDOVIC MARIN,JOEL SAGET / AFP)

L'instance a suivi les réquisitions du procureur général. Edouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran bénéficient d'un non-lieu rendu par la commission d'instruction de la Cour de justice de la République (CJR) dans l'information judiciaire concernant le traitement de la pandémie de Covid-19, a appris ce lundi 7 juillet franceinfo auprès du procureur général de la Cour de cassation. Au moment de l'épidémie en 2020, Edouard Philippe était Premier ministre, et Olivier Véran avait succédé à Agnès Buzyn au ministère de la Santé. 

Le 7 juillet 2020, une information judiciaire avait été ouverte pour "abstention volontaire de combattre un sinistre" et mettait en cause les trois personnalités politiques, qui avaient été toutes placées sous le statut de témoin assisté. Olivier Véran a réagi sur son compte X, expliquant que cette décision "n'effacera ni les menaces de mort, ni les insultes, ni les coups bas, ni les déferlantes de mensonges déversés sur les réseaux sociaux ou dans certains débats".

Edouard Philippe et Agnès Buzyn avaient également été placés sous le statut de témoin assisté du chef de mise en danger d’autrui par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.