Coronavirus : "La situation est sensible dans l'est de la Guyane", frontalier du Brésil
"Nous espérons que nous allons pouvoir gagner de vitesse cette épidémie", confie sur franceinfo la directrice de l'agence régionale de santé de Guyane,où plus de 330 personnes sont contaminées.
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Le nombre de cas de coronavirus a augmenté de 128% sur les 14 derniers jours en Guyane, avec plus de 330 personnes contaminées dans ce territoire de 300 000 habitants. Clara de Bort, directrice de l'agence régionale de santé de Guyane, a évoqué mardi 26 mai sur franceinfo une situation "contrastée", avec la majorité des cas qui se concentrent dans l'est, près de la frontière avec le Brésil. "La situation y est sensible compte tenu de la dynamique épidémique au Brésil", a-t-elle expliqué.
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franceinfo : Quelle est la situation en Guyane ?
Clara de Bort : Nous avons déconfiné comme en métropole sauf dans l'est de la Guyane, puisque la situation y est sensible compte tenu de la dynamique épidémique au Brésil. Nous avons 700 km de frontière avec le Brésil, et la Guyane c'est immense, c'est grand comme la Nouvelle-Aquitaine qui comporte 12 départements. Nous avons un seul département mais donc une situation très contrastée sur le territoire avec des mesures localisées que nous prenons avec le préfet en concertation avec les élus.
Les hôpitaux sont-ils saturés ?
Non, nous alertons très tôt dans l'épidémie puisqu'actuellement nous avons deux patients en réanimation seulement. Nous n'avons pas de difficulté sur les capacités hospitalières pour le moment, mais les signaux épidémiologiques que nous repérons très tôt en Guyane nous indiquent qu'il faut en appeler à la responsabilité des Guyanaises et des Guyanais.
La situation au Brésil vous inquiète-t-elle ?
La situation du Brésil est très sérieuse et la frontière que nous avons avec eux est une frontière fluviale, avec des bassins de vie que nous partageons. Il y a des flux habituels de population importants. Nous avons mis en oeuvre de nombreux obstacles pour ralentir la progression de l'épidémie, avec des contrôles sanitaires à de nombreux endroits. Nous testons toutes les personnes qui passent par le pont binational France-Brésil et nous pouvons ainsi gagner du temps et ralentir l'épidémie. La Guyane c'est aussi l'Amazonie, cent routes pour y accéder, et donc nous avons mis en oeuvre des ponts aériens pour confiner les villages, mêmes les plus reculés, lorsqu'ils sont touchés, et nous avons déjà réussi à éteindre plusieurs foyers qui avaient démarré. Nous espérons que nous allons pouvoir gagner de vitesse cette épidémie.
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