Coronavirus : des touristes anglais rentrent d’urgence du Portugal… pour rien
C’était annoncé partout comme une évidence. Le Portugal allait être mis dans la liste des pays soumis à une quatorzaine en Angleterre. L’annonce devait tomber jeudi soir pour une entrée en vigueur samedi matin. Finalement, le gouvernement britannique a décidé de ne pas le faire.
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Les règles de quarantaine au Royaume-Uni continuent de faire polémique. Avec un taux de contamination au coronavirus qui a franchi cette semaine les 23 cas pour 100 000 habitants, le Portugal, destination phare du tourisme britannique, aurait dû passer sur la liste des pays soumis à quatorzaine en Angleterre, poussant des milliers de touristes anglais à faire précipitamment leurs valises.
Sauf que cette quatorzaine n'a finalement pas été imposée. Pourtant, le placement sur cette liste est soumis à une condition très binaire : ne pas dépasser un taux de contamination de 20 pour 100 000 habitants. La France par exemple est au-delà de ce chiffre et donc toute personne arrivant de France doit s’enfermer et ne sortir sous aucun prétexte. En cas de contrôle, l’amende peut s’élever à plus de 1 100 euros.
Jusqu'à 550 euros le biller retour
Le patron de British Airways écrivait mercredi dans The Times qu’il redoutait un "chaos" si les autorités anglaises décidaient d’imposer une quatorzaine. Elles ne l’ont donc finalement pas fait, à la surprise générale. À commencer par celle des milliers de touristes anglais eux-mêmes qui se sont rués sur les billets retour. Depuis jeudi, quasi-impossible de trouver un vol au départ du Portugal à destination du Royaume-Uni. Ils affichent presque tous complets et les billets qui restent sont à des tarifs prohibitifs, allant jusqu’à 425 euros. Certains touristes auraient payé plus de 550 euros pour éviter une quatorzaine à leur retour. Une coûteuse dépense finalement inutile.
Cette règle de la quatorzaine est largement décriée outre-Manche. Elle a évidemment un impact économique négatif important. Elle présente des failles sanitaires évidentes : une personne soumise à quatorzaine peut continuer à côtoyer les autres habitants d’une même maison ou d’un même appartement (famille, couple ou collocation) et ces derniers, s’ils ne se sont pas rendus dans le pays incriminé, peuvent tout à fait sortir à leur guise. Dans le même temps, le Pays de Galles a lui décidé d’imposer une quatorzaine aux personnes arrivant du Portugal, accroissant encore un peu plus l’incompréhension.
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