"Convoi de la liberté" : une partie des manifestants envisage d'aller à Strasbourg, plutôt que de se rendre à Bruxelles
Si certains manifestants visent toujours la capitale belge, un message circule sur les groupes de discussion, faute de mobilisation suffisante des autres convois européens.
Le convoi français de la liberté envisage d'aller à Strasbourg, plutôt que de se rendre à Bruxelles, selon des participants qui communiquent via la messagerie Telegram.
Dimanche 13 février, après une première tentative à Paris, les autorités belges ont rappelé aux participants des convois qu'il était interdit de manifester lundi dans la capitale. Ce qui n'a pas empêché environ 1.300 véhicules, selon la police française, de faire escale dans la soirée près de Lille, non loin de la frontière. Toutefois, selon des messages que franceinfo a pu consulter une partie de convoi envisage d’aller à Strasbourg.
"Les personnes visent en effet plusieurs 'cibles' connotées Europe, confirme sur franceinfo Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat SGP Police. Il y a Bruxelles, il ya aussi le Parlement européen à Strasbourg. Oui, nous avons prévu un dispositif et, pour l'instant, nous sommes très vigilants. On va suivre attentivement le périple de ce convoi de la liberté".
"On ne partira pas"
Des messages de changement d'itinéraires sont également visibles sur les différents groupes de discussion "Convoy France", mettant en avant la faible mobilisation des autres convois européens. Mais pas question de faire marche arrière selon J.C, "gilet jaune" de la première heure : "On est des milliers, des dizaines de milliers à être montés. Nous, on vient du Var, on partira pas ! On restera jusqu'à ce que ce gouvernement de mafieux baisse les bras et aime son peuple. Il n'aime pas son peuple, il nous a insulté. Rien que pour ça, je ne lâcherai jamais". Les "convoyeurs" espèrent désormais obtenir des rendez-vous avec des eurodéputés, réunis à Strasbourg.
Dans la matinée de lundi, la préfecture du Bas-Rhin a annoncé interdire une éventuelle manifestation des "convois de la liberté" durant la session du Parlement européen cette semaine à Strasbourg. La préfecture du Bas-Rhin interdit cette "manifestation non déclarée" pour des raisons de troubles à l'ordre public. Elle indique également qu'un dispositif spécial a été mis en place pour éviter les blocages des routes dans l’Eurométropole.
⛔️ Arrêté interdisant les "Convois de la Liberté" à Strasbourg ce lundi 14 février 2022.
— Préfète de région Grand Est & du Bas-Rhin (@Prefet67) February 14, 2022
Pour plus d'informations : https://t.co/OBi32mr61X pic.twitter.com/y5GmlBAUiy
Ce week-end, la police fédérale avait organisé des contrôles routiers et a escorté plusieurs véhicules vers le parc des expositions du Heysel dans le nord de Bruxelles, parking de 10 000 places, seul endroit où une manifestation statique est autorisée. Les souricières de la police se sont par ailleurs multipliées, fermant au passage une autoroute et un tunnel, deux axes pénétrants vers le centre de la capitale belge. Déployée sur plusieurs autoroutes pour filtrer l'accès à la capital la police belge a bloqué lundi matin une trentaine de véhicules, a annoncé le bourgmestre de Bruxelles à la RTBF.
Les organisateurs avaient prévu à l’origine un rassemblement lundi dernier mais ils ont repoussé d’une semaine afin de permettre à d’éventuels convois de converger des quatre coins de l’Europe vers les institutions de l’UE à Bruxelles, d’où l’inquiétude des autorités locales qui craignaient des scènes similaires à celles du Canada et de Nouvelle-Zélande.
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