"Convoi de la liberté" : Emmanuel Macron appelle les participants qui convergent vers Paris "au plus grand calme"
Dans un entretien à "Ouest France", le chef de l'Etat souligne que la France a "besoin de beaucoup de bienveillance collective".
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Il reconnaît des revendications "légitimes" mais évoque un "besoin de concorde". Emmanuel Macron appelle "au plus grand calme" les participants du "convoi de la liberté", vendredi 11 février, dans un entretien à Ouest France, avant l'arrivée de ce mouvement contestataire dans la soirée à Paris. Tout en disant "entendre et respecter" le mécontentement issu de la crise sanitaire, le chef de l'Etat estime que la France a "besoin de beaucoup de bienveillance collective".
"Nous sommes tous collectivement fatigués par ce que nous vivons depuis deux ans, observe le président. Cette fatigue s’exprime de plusieurs manières : par du désarroi chez les uns, de la dépression chez d’autres. On voit une souffrance mentale très forte, chez nos jeunes et moins jeunes. Et parfois, cette fatigue se traduit aussi par de la colère."
La justice maintient l'interdiction de manifester
"Nous avons toujours préservé le droit de manifester, le pluralisme démocratique, les débats parlementaires", ajoute-t-il. Peu après la publication de cette interview, le tribunal administratif de Paris a maintenu l'interdiction de rassemblement du convoi, qui avait été décrétée jeudi. La préfecture de police avait invoqué "des risques de troubles à l'ordre public" et promis un dispositif policier "pour empêcher les blocages d'axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants à cette interdiction".
Vendredi après-midi, la police a fait état d'environ 3 300 véhicules et 6 000 personnes au sein de ce convoi, parti de plusieurs villes françaises pour contester notamment les restrictions sanitaires, le pass vaccinal et la politique économique du gouvernement en ces temps de forte inflation.
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