Reconfinement : les patrons de l'hôtellerie-restauration réclament l'aide de l'État pour payer les congés du personnel
Alors que le chômage partiel est financé par l'État, les hôtels, cafés et restaurants doivent toujours payer les congés de leurs salariés.
Les cafés et restaurants resteront fermés au-delà du 1er décembre. C'est l'annonce du premier ministre Jean Castex, ce jeudi 12 novembre, lors d'un premier bilan sur le reconfinement. C'est tout le secteur qui est quasiment à l'arrêt, après un premier confinement de trois mois au printemps. Une réunion est organisée ce vendredi après-midi autour de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, et du ministre délégué aux petites et moyennes entreprises (PME), Alain Griset. Parmi les nombreuses questions que se posent les professionnels de la restauration : celle des congés payés.
Le remboursement du chômage partiel ne suffit pas
C'est une véritable bombe à retardement, explique le Groupement national des indépendants de l'hôtellerie et de la restauration, l'une des deux organisations patronales du secteur. Le personnel des hôtels, cafés et restaurants est placé en chômage partiel, mais il continue à bénéficier des congés payés.
Et si le chômage partiel est remboursé par l'État, ce n'est pas le cas des congés. "Le gouvernement dit qu'il rembourse à 100% le chômage partiel, explique le président du GNI, Didier Chenet. Nous disons : ce n'est pas vrai ! Puisqu'il y a encore les congés payés."
Les congés payés coûtent un milliard d'euros aux restaurateurs
Selon l'organisation, cela représente un milliard d'euros. Le GNI demande donc au gouvernement de laisser aux patrons la possibilité de mettre leurs salariés en congés payés pendant toute la période de chômage partiel. "Nous, les entreprises, paierons les congés payés, précise Didier Chenet. Par contre nous demandons à l'État de nous indemniser au titre du chômage partiel."
Selon le GNI, les hôtels sont aujourd'hui à 10% ou 15% de leur chiffre d'affaires. Les restaurants s'en sortent un peu mieux, à 50% de leur chiffre habituel. Sans ce coup de pouce du gouvernement, de nombreux établissements vont mettre la clé sous la porte, estime l'organisation.
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