"C'est une réelle injustice, les bars sont ouverts, des gens dansent partout" : le monde de la nuit manifeste pour la réouverture des discothèques
Environ 200 professionnels du secteur ont manifesté devant le ministère de la Santé à Paris dimanche 12 juillet, pour exiger de pouvoir rouvrir leurs discothèques.
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Danièle a 56 ans et c'est la première fois qu'elle manifeste. Cette gérante d'une discothèque dans le Doubs vit la fermeture de son établissement comme une injustice. "On a toujours été capables de gérer, explique-elle, que ce soit l'alcoolisation des jeunes, les problèmes de bagarres, les problèmes de sida..."
Ce dimanche 13 juillet, environ 200 professionnels du secteur ont manifesté devant le ministère de la Santé à Paris. Alors que les bars, les restaurants, les stades ou encore les hippodromes ont rouvert, les boîtes de nuit de leur côté restent fermées. Face au relâchement de certains gestes barrières, de nombreux spécialistes évoquent d'ores et déjà l'arrivée d'une deuxième vague de l'épidémie de coronavirus mais pour les gérants de discothèques, ça n'est pas incompatible.
On a sensibilisé toute notre jeune clientèle pendant des années, pourquoi on ne serait pas capables de les sensibiliser par rapport au Covid ?
Danièle, gérante de boîte de nuità franceinfo
Les gérants de boîtes de nuit ont proposé un protocole au ministère de la Santé qui inclut la fermeture des pistes de danse. "On permet aux gens de danser mais dans des espaces sécurisés, explique Thierry Fontaine, le président de la branche nuit de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie. C'est un peu le fonctionnement de beaucoup de boîtes aujourd'hui qui ont des carrés VIP et on peut se rendre compte que les gens qui sont dans ces carrés n'ont pas envie de bouger. Ce qui éviterait que des gens qui ne se connaissent pas s'infectent les uns les autres", explique Thierry Fontaine.
Un concert a réuni 5 000 personnes à Nice sans respect des gestes barrières
Comment expliquer que les boîtes de nuit ne puissent pas rouvrir malgré ce protocole de sécurité strict ? Jessica, une gérante de discothèque à Lorient dans le Morbihan ne comprend pas."C'est une injustice, une réelle injustice parce qu'on a des bars ouverts, des gens qui dansent partout. Qu'est-ce qu'on doit faire ? Faut se montrer, on n'a pas le choix." Les gérants de boîte de nuit sont d'autant plus en colère après l'organisation du concert gratuit du DJ français The Avener à Nice samedi soir, qui a réuni plus de 5 000 personnes sans respect des gestes barrières.
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