Cantines scolaires : un cinquième protocole sanitaire difficile à digérer
De nouvelles règles sanitaires sont en vigueur depuis le lundi 25 janvier dans les cantines scolaires. Des mesures indigestes et difficiles à appliquer dans les écoles comme ici à Besançon, où il s'agit du cinquième protocole depuis le mois de mai.
Port du masque obligatoire pour les élèves même assis à leur table, brassage interdits entre les différentes classes, désinfection stricte entre chaque service... Et la liste est encore longue. Depuis le 25 janvier, un nouveau protocole sanitaire est au menu des cantines scolaires. Un vrai casse-tête pour les directeurs d'établissements, comme ici à l'école élémentaire Fourier de Besançon où une quinzaine de personnes supplémentaires ont dû être embauchées en urgence. Du personnel de cantine pour faire face à l'ajout d'un deuxième service, mais aussi des animateurs pour jouer les placeurs.
Une table par classe
Désormais, plus question de déjeuner avec ses copains : pour éviter les brassages et un risque accru de contamination, la répartition se fait par classe. Dans celles où un seul élève est inscrit à la cantine, celui-ci déjeune tout seul. Pas vraiment agréable, sans compter que les enfants n'ont pas le temps de digérer leur repas. À peine la dernière cuillerée avalée qu'il faut laisser la place aux élèves du deuxième service. Avant leur arrivée, un nettoyage scrupuleux des tables et des chaises doit être effectué. Un régime "à la dure" dénoncé par certaines associations de parents d'élèves mais qui est selon le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, le seul moyen d'assurer la continuité des cantines.
.@jmblanquer sur les cantines : "La solution de facilité serait de dire qu'il n'y a plus de cantine scolaire. Pour autant nous avons décidé de la maintenir, pour l'enjeu social, pour l'équilibre alimentaire des enfants. Pour cela, il faut des mesures strictes"#QAG pic.twitter.com/1pD9NEE29e
— Public Sénat (@publicsenat) January 20, 2021
Ce mardi 26 janvier, les syndicats enseignants ont appelé à la grève, invitant les parents d'élèves à les rejoindre pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire dans les établissements scolaires.
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