Amendes, prison, bracelet électronique : les sanctions pour non-respect du confinement en Europe et en Asie
Sortir sans raison depuis le début du confinement peut coûter cher. 135 euros d’amende en France, voire 375 euros en cas de majoration. Une note pas si élevée que cela comparée au reste du monde.
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C'est le grand défi du moment pour tous les pays touchés par la pandémie de coronavirus : comment faire respecter des mesures inédites et parfois mal comprises, comme le confinement ? En France, après les annonces initiales du président de la République et du Premier ministre, le gouvernement a dû agiter la menace de contrôles et de sanctions renforcés. La problématique est la même chez nos voisins européens, et les pays asiatiques sont allés encore plus loin... Tour d'horizon.
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En Europe : des amendes et de légères peines de prison
Ceux qui ne respectent pas le confinement en Italie risquent une amende de 206 euros et jusqu’à trois mois de prison. En une semaine, 50 000 personnes ont été sanctionnées. En Espagne, c’est entre 100 et 600 euros et jusqu’à un an de prison. L’Autriche, particulièrement sévère, impose des amendes jusqu’à 3 600 euros.
En Norvège, le gouvernement s’agace du comportement des citadins qui fuient les villes pour la montagne : 1250 euros d’amende à tous ceux qui sont partis dans leur résidence secondaire.
En Asie, bracelet électronique et surveillance étroite
La Chine semble en passe de maîtriser l'épidémie : à Wuhan, la ville d'où elle est partie, il n'y a pas eu de nouveau cas depuis plusieurs jours, au prix d'un confinement strict.
Et les pays asiatiques qui ont le mieux réussi à endiguer le coronavirus sont ceux qui ont pris les mesures les plus radicales. À Hong Kong, les personnes qui arrivent de l’étranger doivent désormais porter un bracelet électronique. À Taïwan, la police fournit aux habitants contaminés par le virus un smartphone avec GPS. S’ils sortent de chez eux, ils risquent 30 000 euros d’amende et la publication de leur nom. Pratique utilisée également à Singapour, où des enquêteurs spéciaux suivent étroitement les mouvements des personnes infectées. Les contrevenants risquent 6 000 euros d’amende et six mois de prison.
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