Allocution d'Emmanuel Macron : "Le président a raison, il faut relancer la maison "France"", réagit le chef d'un service des urgences
"Aujourd'hui, le virus passe derrière nous", dit Philippe Juvin. Mais le médecin tient aussi à rappeler que la crise a été plus compliquée que ce qu'a laissé entendre Emmanuel Macron pendant son discours.
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"Le président a raison. Le pays doit revivre, il faut relancer la maison "France". Il a raison. Il faut y aller", réagit, dimanche 15 juin sur franceinfo, Philippe Juvin, chef du service des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, après l'allocution d'Emmanuel Macron. Le président de la République a notamment annoncé la réouverture complète des bars et restaurants sur tout le territoire, ainsi que le retour en classe obligatoire des écoliers le 22 juin.
La tentation de réécrire l'histoire
"Ce confinement était justifié quand il y a eu la crise et l'épidémie. Aujourd'hui, le virus passe derrière nous. Il y a encore quelques cas, mais qui sont épars. Il y a des clusters, il faut les surveiller, il faut être vigilant", explique Philippe Juvin. En revanche, le médecin tient à rappeler que la crise a été plus compliquée que ce qu'a laissé entendre Emmanuel Macron pendant son allocution. "Depuis quelques jours la mode est de réécrire l'histoire en général. J'ai entendu le président de la République dire qu'il fallait être fier de ce qu'on avait fait et que ça avait été un succès. Non. Ça a été très compliqué.
Cette crise n'a pas été bien gérée, n'a pas été bien préparée. Et en permanence, il a fallu s'adapter à tout ce dont nous manquions. On a manqué de tout dans cette affaire
Philippe Juvin, chef du service des urgences de l'hôpital Georges-Pompidouà franceinfo
Le chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou s'est aussi inquiété de la situation de Mayotte, où le coronavirus est toujours très actif. Dans ce territoire "où les infrastructures ne sont pas satisfaisantes et médical en général, on est dans une situation extrêmement critique. Mayotte est en train de vivre une période extrêmement compliquée, assez similaire, mais plus intense à ce que nous avons vécu nous [en métropole], fin mars".
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