Les contaminations par le chikungunya grimpent encore dans l'Hexagone, la vigilance reste de mise, alertent les autorités sanitaires

Au 15 septembre, autour de 480 cas autochtones de chikungunya ont été identifiés en France hexagonale, dans les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur, Occitanie, Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un moustique tigre à Valence (Drôme), le 21 septembre 2024. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)
Un moustique tigre à Valence (Drôme), le 21 septembre 2024. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)

Face à la hausse inédite des contaminations, cet été dans l'Hexagone, par le chikungunya et dans une moindre mesure par la dengue, les autorités sanitaires ont appelé à la vigilance, mercredi 17 septembre. "La saison n'est pas terminée" pour les moustiques vecteurs de ces maladies, alertent-elles. Au 15 septembre, autour de 480 cas autochtones de chikungunya ont été identifiés en France métropolitaine, selon le bilan hebdomadaire de l'agence sanitaire, contre 382 la semaine précédente.

Si plusieurs épisodes sont désormais clos, l'été 2025 est d'une ampleur inédite dans l'Hexagone pour les cas autochtones de chikungunya, dont le virus se transmet d'un humain à l'autre via des piqûres de moustiques tigres et provoque des fièvres et douleurs articulaires. "Plusieurs foyers totalisent plus de 20 et même 50 cas (Fréjus, Antibes et Bergerac)", et il existe aussi parfois des foyers secondaires (dus à une chaîne de transmission initiée par un cas autochtone d'un autre foyer), a noté Santé publique France. Elle aussi transmise par le moustique tigre, la dengue totalise toujours 21 cas – aucun nouveau cas enregistré la semaine écoulée –, sans atteindre le record de 2024 (66 cas).

Dans ce "contexte inédit en France métropolitaine", les autorités sanitaires ont donc appelé à "maintenir un haut niveau de vigilance individuelle et collective" contre les piqûres et contre la prolifération des moustiques.

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