Chikungunya : une alerte SMS lancée après une centaine de cas recensés
À Antibes (Alpes-Maritimes), une alerte SMS inédite a été déclenchée après plus de 100 cas de chikungunya recensés depuis juillet. L’épidémie, transmise par le moustique tigre désormais implanté en métropole, inquiète fortement les habitants, tandis que les campagnes de démoustication peinent à l’enrayer.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.
Dans la matinée du 24 septembre, un son résonne dans la ville d'Antibes (Alpes-Maritimes). Un message arrive sur tous les téléphones portables. Un SMS d'alerte inédit pour enrayer la propagation du Chikungunya.
Les recommandations sont claires : se protéger des piqûres de moustiques et consulter un médecin dès les premiers symptômes. De quoi tenter de répondre aux inquiétudes, alors que 103 cas ont été recensés depuis juillet à Antibes. L’épidémie a particulièrement frappé dans la résidence Les hameaux de Saint-Claude.
André Pradelli, président du conseil syndical du lotissement, partage son inquiétude : "Les habitants, ils attendent énormément. Ils ont une peur énorme, ça c’est sûr. Il y a beaucoup de personnes âgées dans le hameau. Mais bon, je ne sais pas quelle est la solution. Le froid, peut-être, qui va venir, qui va les arrêter un peu."
Des cas autochtones jamais vus en métropole
Pour l’instant, les campagnes de démoustication n’ont pas permis de stopper l’épidémie. Antibes est devenu le plus gros foyer de chikungunya jamais recensé en métropole. Des cas autochtones apparaissent : les malades n’ont pas voyagé, ce sont désormais les moustiques tigres, déjà contaminés dans l’Hexagone, qui transmettent le virus aux habitants.
Parmi eux, Éric Bonomo, jardinier professionnel, n’est pas encore remis. Il se souvient de cette nuit d’août où les symptômes ont commencé : "C’est très éprouvant pour une personne qui est en très bonne forme, comme je m’estimais l’être. Je peux vous dire que c’est très dur au niveau des douleurs articulaires intenses aux mains, aux pieds, aux chevilles, aux poignets, aux épaules."
Le nombre de cas de chikungunya en métropole devrait encore augmenter à l’avenir, les moustiques tigres s’implantant plus facilement avec le réchauffement climatique.
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