Chikungunya : un nouveau cas autochtone détecté dans l’Hérault, le deuxième en France métropolitaine en 2025

"L’état de santé de la personne n’inspire pas d’inquiétude", précise l’ARS, dans un communiqué.

Article rédigé par franceinfo
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Une ancienne campagne de prévention de l'ARS contre le chikungunya (photo d'illustration) (RICHARD DE HULLESSEN / MAXPPP)
Une ancienne campagne de prévention de l'ARS contre le chikungunya (photo d'illustration) (RICHARD DE HULLESSEN / MAXPPP)

L’agence régionale de santé Occitanie a confirmé la détection d’un cas autochtone de chikungunya dans l’Hérault, chez une personne n’ayant pas voyagé récemment en zone tropicale, selon un communiqué publié lundi 16 juin.

Il s’agit du premier cas autochtone recensé cette saison en Occitanie et du deuxième en France métropolitaine en 2025, après un premier cas détecté dans le Var le 11 juin. "L’état de santé de la personne n’inspire pas d’inquiétude", précise l’ARS, mais des mesures préventives ont été immédiatement déployées à Prades-le-Lez, lieu de contamination présumé, pour éviter toute propagation locale du virus.

Plus de 900 cas importés de chikungunya ont été recensés en France depuis janvier

Le chikungunya, transmis par le moustique tigre, se manifeste par une fièvre brutale, des douleurs articulaires sévères et parfois des éruptions cutanées. Face à ce cas autochtone, les autorités sanitaires ont lancé des actions de démoustication ciblées, des enquêtes entomologiques et une recherche active de cas dans le voisinage pour identifier d’éventuels autres malades.

"Les personnes ayant fréquenté la commune de Prades-le-Lez et ayant présenté des signes évocateurs du chikungunya depuis début mai, sont invitées à consulter leur médecin traitant", explique l’ARS. Selon les données officielles de l’agence régionale de santé (ARS) et de Santé publique France, plus de 900 cas importés de chikungunya ont été recensés en France métropolitaine depuis le début de l’année 2025.

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