Abandon d'un vaccin contre Zika pour des raisons économiques
La firme Sanofi a abandonné son programme de développement d'un vaccin contre le virus Zika, après qu'une autorité américaine a décidé de réduire ses financements en raison du déclin de l'épidémie.
/2021/12/14/61b8b9925e803_allodocteurs.png)
/etl/storage/2017/09/07/etlDataImage59b17da7f2342.jpg)
Il y a un an, Sanofi avait obtenu un engagement de 43,2 millions de dollars de la part de l'Autorité américaine de recherche et développement avancés dans le domaine biomédical (BARDA), pour financer le développement d'un vaccin anti-Zika.
Cependant le mois dernier, cette institution a décidé de réduire drastiquement le périmètre de son accord avec Sanofi Pasteur, la division vaccins du groupe, selon une déclaration de Sanofi discrètement publiée sur son site américain ce jeudi 7 septembre.
"Par conséquent, Sanofi n'a pas l'intention de continuer à développer un candidat-vaccin contre Zika pour le moment", ni d'obtenir une licence sur une technologie de l'institut de recherche Walter Reed Army, que ce vaccin devait utiliser, a ajouté Sanofi. Son développement risquait par ailleurs de prendre bien plus de temps et de moyens que prévu.
Sanofi "respecte la décision de la BARDA de réallouer ses ressources limitées vers ses priorités", sur fond d'une "forte réduction du nombre de nouveaux cas de Zika aux Etats-Unis et dans le monde en 2017", a encore commenté le groupe.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait retiré en novembre dernier le statut d'"urgence de santé publique de portée mondiale" du virus Zika, lié à de graves anomalies cérébrales chez les nourrissons et touchant majoritairement des pays d'Amérique latine.
Plusieurs dizaines de vaccins contre le Zika sont actuellement à l'étude, mais aucun ne sera disponible pour les femmes en âge de procréer avant 2020, avait estimé ultérieurement l'OMS.
Sanofi va limiter sa collaboration avec la BARDA à une étude de cas et de surveillance épidémiologique du Zika sur 2.400 volontaires en Colombie, au Honduras, au Mexique et à Puerto Rico, a précisé le groupe dans sa déclaration.
avec AFP
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter