Levothyrox : le laboratoire Merck dément formellement la présence de nanoparticules ou de "débris d’acier" dans le médicament
Le laboratoire a réagi mercredi sur franceinfo aux accusations de l’Association française des malades de la thyroïde. L'AFMT a rendu public des analyses révélant la présence de "nanoparticules avec des alliages" de métal.
Le laboratoire Merck dément "formellement la présence de nanoparticules" ou de n’importe quel "débris d’acier" dans le médicament Levothyrox, a déclaré mercredi 2 mai le laboratoire à franceinfo. Des analyses réalisées au profit de l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT) mettent en cause des nanoparticules de métal dans les effets secondaires de la nouvelle formule du médicament.
"Plusieurs dizaines de comprimés" examinés
L'AFMT a manifesté mercredi matin devant l'Assemblée nationale à Paris et a rendu public des analyses menées par un spécialiste en médecine nucléaire au profit de l'association. "On met en évidence des nanoparticules avec des alliages fer-chrome, chrome-nickel, fer-chrome-silicium, ferrochrome-aluminium, alors que dans l'ancienne formule il y avait seulement quelques débris d'acier", a déclaré ce spécialiste, le Dr Jacques Guillet, lors d'une conférence de presse en présence de l'actrice Anny Duperey. Le médecin dit avoit examiné au microscope et à la spectrométrie "plusieurs dizaines de comprimés" de Levothyrox nouvelle formule et ancienne formule, appelée aujourd'hui Euthyrox.
"Contre-vérité"
Valérie Leto, pharmacien responsable chez Merck, assure qu'il n'y a pas de nanoparticules, que ce soit dans "l’ancienne ou la nouvelle formule" du Levothyrox. Le laboratoire condamne "avec la plus grande fermeté ce type de contre-vérité et d’effet d’annonce qui ne font qu’inquiéter les patients sans l’étayer d’une quelconque preuve scientifique".
Selon le ministère de la Santé, 17 000 personnes se disent victimes de la nouvelle formule du Levothyrox. Sur trois millions de malades de la thyroïde sous traitement en France, au moins un demi-million se sont détournés du nouveau Levothyrox. Soit en allant se fournir à l'étranger, soit au fil de mois en se rabattant sur les médicaments alternatifs arrivés peu à peu sur le sur le marché français.
Une information judiciaire est ouverte depuis un mois et demi pour blessures involontaires, mise en danger de la vie d'autrui et tromperie aggravée. 7 000 plaintes ont déjà déposées dans toute la France.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter