Les pays membres de l'OMS scellent un accord historique sur la préparation et la lutte contre les futures pandémies

Cinq ans après l'arrivée du Covid-19, les pays membres de l'Organisation mondiale de la santé se sont accordés sur un texte touchant notamment au transfert de technologie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La coprésidente des négociations et ambassadrice de France pour la santé mondiale Anne-Claire Amprou (à gauche) et le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus au siège de l'Organisation mondiale de la santé à Genève (Suisse), le 16 avril 2025. (CHRISTOPHER BLACK / WORLD HEALTH ORGANIZATION / AFP)
La coprésidente des négociations et ambassadrice de France pour la santé mondiale Anne-Claire Amprou (à gauche) et le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus au siège de l'Organisation mondiale de la santé à Genève (Suisse), le 16 avril 2025. (CHRISTOPHER BLACK / WORLD HEALTH ORGANIZATION / AFP)

Après plus de trois ans de négociations, les pays membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont approuvé mercredi 16 avril par consensus un texte historique visant à mieux se préparer et lutter contre les futures pandémies. "Ce soir marque une étape importante dans notre voyage commun vers un monde plus sûr", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, aux délégués. Il aura fallu une dernière journée et une nuit de négociation, avant que l'ensemble du texte soit validé. 

Cinq ans après l'arrivée du Covid-19, ses millions de morts et une économie mondiale dévastée, l'accord doit permettre de mieux préparer le monde, loin d'être équipé pour affronter une autre pandémie, selon l'OMS et les experts. Dans la dernière ligne droite, les négociations ont butté essentiellement sur le transfert de technologies pour la production de produits de santé liés aux pandémies, en particulier au profit des pays en développement.

"Un accord historique pour la sécurité sanitaire"

Le sujet avait été au cœur des nombreux griefs des pays les plus démunis lors de la pandémie de Covid-19, quand ils voyaient les pays riches s'accaparer les doses de vaccin et autres tests. Un consensus a finalement émergé autour du principe de transfert de technologies "convenu d'un commun accord".

Considéré comme l'une des pièces centrales du texte, ce dernier prévoit par ailleurs la création d'un "Système d'accès aux agents pathogènes et de partage des avantages" (PABS en anglais), à savoir les produits de santé découlant de leur utilisation, comme des vaccins ou des tests par exemple. Le texte vise aussi à élargir l'accès à ces produits en établissant un réseau mondial de chaîne d'approvisionnement et de logistique.

"C'est un accord historique pour la sécurité sanitaire, l'équité et la solidarité internationale", a déclaré Anne-Claire Amprou, coprésidente de l'organe de négociation et ambassadrice de France pour la santé mondiale.

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