Les enfants nés après une PMA connaissent un risque accru de malformations congénitales significatives
C'est ce qui ressort d'une étude publiée le 13 juin sur la Procréation médicalement assistée."Nous avons constaté des cas de malformations importantes chez 4,24% des enfants", a précisé la responsable de l'étude Viot, généticienne clinique à la maternité Port Royal à Paris. Le taux de telles malformations et de 2 à 3% dans la population courante.
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C'est ce qui ressort d'une étude publiée le 13 juin sur la Procréation médicalement assistée.
"Nous avons constaté des cas de malformations importantes chez 4,24% des enfants", a précisé la responsable de l'étude Viot, généticienne clinique à la maternité Port Royal à Paris. Le taux de telles malformations et de 2 à 3% dans la population courante.
Selon les auteurs de l'étude, les parents qui envisagent de recourir à ces techniques devraient être informés de l'existence de tels risques.
"Ce taux élevé est constitué pour une part d'affections cardiaques et de malformations du système uro-génital et affecte plus fréquemment les garçons", a expliqué Mme Viot dans un communiqué. Parmi les malformation de moindre gravité, on constate des cas d'angiome ou l'apparition de tumeurs cutanées ou sous-cutanées bénignes. Ces dernières touchent davantage les filles que les garçons.
"Nous estimons à 200.000 en France le nombre de naissances consécutives à des PMA, un taux de malformations de cette amplitude constitue un problème de santé publique", a précisé la généticienne avant d'ajouter: "Il est important que tous les médecins, mais également les responsables politiques, en soient informés".
L'âge des parents d'enfants malformés ne semble pas être un facteur déterminant, selon l'étude. Les chercheurs précisent cependant qu'il n'est pas établi formellement que ce taux plus élevé de malformations soit imputable aux seules techniques de PMA, mais puisse être avoir une origine génétique qui aurait sauté la génération des parents.
La technique de PMA la plus répandue est la fécondation in vitro et injection intra-cytoplasmique de sperme. La stimulation par hormone de l'ovulation est également une des techniques utilisées.
"A l'heure où l'infertilité progresse et où de plus en plus de couples ont besoin de recourir à la PMA pour avoir des enfants, il est d'une importance vitale que nous trouvions autant que faire se peut les causes des malformations qui frappent ces enfants", a insité Mme Viot.
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