"Implant Files" : "J'ai toujours entendu dire mes prédécesseurs que les futurs scandales sanitaires viendraient des implants", reconnaît Agnès Buzyn
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La ministre de la Santé Agnès Buzyn affirme que ses prédécesseurs "ont toujours été inquiets du peu de régulation" concernant les dispositifs médicaux.
"J'ai toujours entendu les ministres de la Santé qui m'ont précédée, que ce soit Roselyne Bachelot, Xavier Bertrand ou Marisol Touraine, dire que les futurs scandales sanitaires viendraient des implants, ou en tout cas des dispositifs médicaux", a affirmé mardi 27 novembre sur France Inter la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn.
Depuis dimanche soir, l'enquête collective menée par le Consortium international de journalistes d'investigation (ICIJ) à laquelle participe la cellule investigation de Radio France, démontre notamment la facilité avec laquelle des fabricants peuvent obtenir le droit de commercialiser des dispositifs médicaux en Europe (défibrillateurs, pacemakers, prothèses, implants…).
"Une régulation beaucoup plus robuste en France"
Agnès Buzyn a affirmé que ses prédécesseurs "ont toujours fait en sorte que la France soit en avance de phase sur la régulation". Avant d'ajouter : "Je veux rassurer les Français : face à ce scandale européen, qui n'est pas équivalent entre tous les pays d'Europe, la France a mis en place énormément de choses, par exemple l'obligation d'enregistrer tous les dispositifs médicaux depuis 20 ans".
La ministre des Solidarités et de la Santé a assuré qu'en France, "nous avons une régulation qui est beaucoup plus robuste" que la plupart des autres pays européens. La régulation européenne va également évoluer dès mai 2020 et "va nous permettre d'être beaucoup plus proactifs sur ces organismes qui certifient les dispositifs médicaux", a expliqué Agnès Buzyn.
Un filet de mandarines certifié... comme implant vaginal
En 2014, une journaliste néerlandaise a réussi à faire croire à trois organismes certificateurs européens qu’un filet de mandarines était un implant vaginal. Nos confrères de "Cash Investigation" l’ont également démontré. En octobre 2018, ils ont présenté un faux dossier d’un implant vaginal virtuel, avec un faux marquage CE. Ils ont obtenu par retour de courrier un feu vert de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour le commercialiser, avant même que celle-ci ait instruit leur dossier. "Cela ne pourra plus exister", a assuré la ministre de la Santé.
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